Ce mercredi 25 juin, le Président français Emmanuel Macron a reçu Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), au Palais de l’Élysée. Leur rencontre a porté sur les préoccupations liées au programme nucléaire iranien, suite aux récentes frappes israéliennes et américaines. Cette information a été lue sur le site de nos confrères de l’agence Anadolu.
Selon un communiqué de la présidence française, l’entretien a abordé « l’état du programme nucléaire iranien, les risques radiologiques, le rôle de l’Agence et les moyens d’assurer le plein respect des normes de non-prolifération ». Ce libellé souligne l’inquiétude de la France face aux actions militaires récentes dans la région.
Ces discussions interviennent après les frappes israéliennes du 13 juin contre des sites nucléaires iraniens présumés sensibles, suivies de représailles iraniennes et d’une réponse militaire des États-Unis. L’AIEA, sous la direction de Grossi, a signalé des inquiétudes concernant des « risques de dispersion radioactive » et continue de plaider pour la retenue.
En amont du débat prévu le soir même à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron a exprimé son soutien à l’AIEA, affirmant son rôle de garant de la sécurité nucléaire mondiale. La France cherche ainsi à promouvoir une approche multilatérale plutôt que militaire unilatérale à cette crise.
Ce contexte tendu vient du conflit direct de douze jours entre Israël et l’Iran, commencé par la « frappe surprise » israélienne du 13 juin. Ces actions ont entraîné des pertes humaines importantes des deux côtés, aggravant la situation jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu soit négocié par les États-Unis pour prendre effet le 24 juin.
