Le maire de la ville de Dakar ne compte pas entendre de cette oreille sa forclusion à la suite des dépôts des dossiers de candidature au sein de la coalition Yewwi Askan Wi. Soham el Wardini a déclaré mercredi ne pas se retrouver quand on parle de forclusion. Invitant ses militants à taire les disputes, elle assure toujours attendre une audition.
C’est une affaire qui est loin de connaitre son épilogue. La forclusion du maire de la ville de Dakar. Toutes choses qui défraient la chronique depuis quelques jours. « Moi, j’attendais une audition et je l’attends toujours. Quand on parle de forclusion, moi je ne me retrouve pas« , a d’emblée déclaré Soham El Wardini face à la presse.
Querelles
L’édile insiste sur le respect des règles. Elle demande à tous ses camarades d’éviter les querelles. « Nous allons vers des élections. Mais déjà l’atmosphère est polluée. Revenons à la raison, cessons les disputes. Cela ne va pas faire prospérer le pays« , a-t-elle notamment alerté.
Demande d’annulation de procès-verbal d’investiture
Au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, qui regroupe, entre autres, Taxawu Dakar, Pastef d’Ousmane Sonko, un mélodrame inattendu en a décidé autrement. Samedi 23 octobre, la commission d’investiture de Yewwi Askan Wi était réunie pour recueillir les actes de candidatures de ses membres à la mairie de la capitale.
Au total, six dossiers ont ainsi été déposés dans les formes. Mais alors qu’approchait l’heure fatidique (initialement fixée à minuit dans la nuit du 22 au 23 octobre puis repoussée à 16 heures ce samedi-là), aucune trace du dossier de Soham El Wardini ! Résultat, la forclusion de l’édile de la capitale.
Quelques heures après, son mandataire, Cheikh Gueye, qui avait demandé l’annulation du procès-verbal de la Commission départementale des investitures de Yewwi askan wi à Dakar, a été débouté.