Le fonds force covid-19 fait naturellement penser au Ministère de la Santé et de l’Action sociale. Donc il est essentiel de préciser, ou simplement de rappeler qu’il s’agissait d’un fonds de solidarité contre les effets de la pandémie dans tous les secteurs.
Ce qui explique que les procédures judiciaires demandées par la cour ne concernent pas le Ministère de la Santé. La partition de celle-ci consistait à payer par virement les factures certifiées par les gouverneurs. Sur ce volet, la cour a estimé qu’il fallait des réquisitions en plus des factures certifiées.
Souligner également que les observations et recommandations qui ne soulèvent aucune malversation méritent réflexion pour réajuster éventuellement, les procédures. Car faudrait-il le souligner, la transparence dans la gestion du MSAS est à magnifier.
Le département a géré les montants les plus importants dans le cadre de la riposte et pour autant n’est pas invité à aller devant le juge. D’un rapport, découlent forcément des recommandations. Elles ont été faites évidemment, au Ministère de la Santé sur la base d’observations objectives mais qui s’expliquent tout autant très clairement :
– Relativement aux primes payées à des personnes non membres du CNGE:
Toutes ces personnes ont effectivement participé activement à la riposte. Elles sont bien identifiées et le règlement s’est fait par virement bancaire.
Le principe était de favoriser la mobilisation générale de tous les spécialistes et de les motiver pour leur engagement.
Il aurait fallu juste prendre un acte pour élargir le cnge, ce que la cours a souligné à juste titre. Mais les motivations virées aux autres membres ne souffrent d’aucun manquement.
– Concernant les marchés :
La personne qui reçu plusieurs commandes auprès de trois de ses entreprises, est parfaitement qualifiée. C’est sur la base de la capacité et de la confiance qu’elle a été sélectionnée. Aucune irrégularité n’a été soulignée dans l’exécution des commandes en question.
D’ailleurs, d’autres fournisseurs ont reçu des commandes équivalentes en valeur dans les mêmes conditions de transparence.
– Relativement aux règlements des hôtels, les gouverneurs ont certifié toutes les factures en leur qualité de maître d’œuvre de l’hébergement des patients.
Pour ce qui est des reproches concernant les Professeurs Seydi et DAOUDA Ndiaye, rien, ne relève d’une quelconque irrégularité. Ces deux professeurs sont réputés, au-delà de leurs compétences, pour leur sérieux
Par Lamine Seck, journaliste d’investigation Actu Direct