Fichier électoral : Le Pds réclame une place dans le processus d’audit

Le Parti démocratique sénégalais a réclamé, ce lundi 4 janvier, une place « pleine et entière » dans le processus d’audit du fichier électoral et de réforme des lois électorales, en dehors de toute coalition de partis. Dans un communiqué parvenu à Senego, le secrétaire général national adjoint chargé des élections qui écrit au ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, s’est indigné contre la « démarche unilatérale » utilisée par le régime en place pour « imposer » à la classe politique sa volonté.

L’indignation au sein du Parti démocratique sénégalais sur les imperfections notées dans le fichier électoral commence en 2012, notamment à l’arrivée au pouvoir, du président Macky Sall. Lequel, note le document, a bafoué les acquis du régime libéral d’Abdoulaye Wade « avec des tripatouillages systématiques du fichier et de la carte électorale et des modifications intempestives de la constitution et des lois électorales« .

Audit du fichier électoral

La démarche « unilatérale » dans laquelle le régime – actuel – a audité le fichier électoral à l’issue des élections législatives de 2017 ne convainc pas le Pds. Cheikh Dieng et Cie qui réclament l’implication de leur parti « dans l’ensemble du processus« . Il en est de même pour l’ensemble des partis politiques présents à l’assemblée nationale, et qui ont fait la preuve de leur représentativité électorale. Ces partis, mentionne le document, « devraient être représentés au moins par deux (2) membres au sein de la commission chargée du pilotage de l’audit« . Non sans indiquer que cela nécessite  « la mise en place d’un organe véritablement indépendant pour organiser les élections, la validation publique des listes électorales par les populations et l’accès des partis politiques à la liste et carte électorales définitives bien avant le scrutin« .

Parrainage et autres

Et de déplorer l’élimination, lors de la présidentielle de 2019, « de la plupart des candidats » tout comme « des principaux challengers du candidat-Président » à savoir Khalifa Sall et Karim au moment tandis que d’autres dont certains « viennent de rejoindre la majorité présidentielle » ont été gardé. Cause de « l’impasse politique » qui vit le pays actuellement.

Front de résistance national

Sur son départ du Front de résistance national (Frn), le Pds justifie son acte par l’instrumentalisation « à des fins politiques » dont il a été victime vu qu’une « frange de l’opposition » en a profité pour « justifier son entrée au gouvernement sous le couvert de ce dialogue ».

 

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