Fespaco 2021: « La Femme du fossoyeur » du somalien Khadar Ayderus Ahmed remporte l’Étalon d’or

Fespaco 2021: « La Femme du fossoyeur » du somalien Khadar Ayderus Ahmed remporte l’Étalon d’or

Le réalisateur d’origine somalienne Khadar Ayderus Ahmed remporte l’Étalon d’or au Fespaco 2021 pour son film « La Femme du fossoyeur », une histoire d’amour tournée dans les quartiers pauvres de Djibouti, rapporte  TV5 Monde. Le film avait été sélectionné à la Semaine de la critique à Cannes. L’Étalon d’argent récompense la réalisatrice haïtienne, Gessica Geneus, pour « Freda » , lui aussi montré à Cannes. Et l’Étalon de bronze distingue la réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid pour « Une histoire d’amour et de désir ».

Après une longue attente, la cérémonie de clôture avait commencé à 17 heures à Ougadougou, le verdict est finalement tombé vers 20.30 : le jury a décerné la récompense suprême, l’Étalon d’or, à Khadar Ayderus Ahmed pour son film « La Femme du fossoyeur », renseigne Tv5 Monde.

L’auteur-réalisateur Khadar Ayderus Ahmed, né à Mogadiscio il y a 40 ans, réside en Finlande, dont il a la nationalité. Il a réalisé plusieurs court-métrages couronnés de succès, dont « The Night Thief » en 2017. Il poursuit également une carrière remarquable en tant qu’auteur. « La femme du fossoyeur » a été présenté à la Semaine de la critique à Cannes en juin 2021 est son premier long métrage et a été développé dans le cadre de la Résidence de la Cinéfondation en 2015.

Le film raconte la vie simple d’un couple heureux, Guled et Nasra vivant dans les quartiers pauvres de Djibouti avec leur fils Mahad. Cependant, l’équilibre de leur famille est menacé : Nasra souffre d’une grave maladie rénale et doit se faire opérer d’urgence. L’opération coûte cher et Guled travaille durement déjà comme fossoyeur pour joindre les deux bouts : comment réunir l’argent pour sauver Nasra et garder une famille unie ?

Le jeune réalisateur de 40 ans n’a pas pris part à la cérémonie de clôture du festival dans la capitale burkinabè. Le président du jury qui lui a décerné le prix, le Mauritanien Abderrahmane Sissako, a déclaré que que « pour tout cinéaste africain c’est le plus beau prix qu’on puisse avoir, c’est toute une fierté ».

0 COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *