Fermeture des restaurants à l’Université de Thiès: des difficultés financières reconnues par le directeur du Crout

 La fermeture des restaurants de  l’Institut Supérieur de Formation Agricole et Rural (Isfar) est due à une dette que le Centre des œuvres universitaires de Thiès (Crout) doit aux repreneurs. Son directeur confirmant ces difficultés dit espérer une solution pour bientôt

« Nous avons confié la restauration des étudiants à des repreneurs. A ces repreneurs là, nous les devons une certaine somme d’argent. Disons que nous avons payé les 2/10 et pour les 8 manquant nous n’avons pas encore payé. Dans la lettre qu’ils nous ont adressés, ils font état de certains problèmes de banque, de certains problèmes que rencontrent leurs fournisseurs,  » a reconnu Moustapha Gueye d’emblée dans Rfm.

Poursuivant, le directeur du Crout reconnait qu’ils sont en difficulté financière pour payer cette dette aux repreneurs.

« Vu la petitesse de nos moyens. Nous avons répercuté cette information au niveau de notre tutelle technique qui est le Ministre de l’enseignement supérieur. Et nous l’avons dit aussi au niveau de notre tutelle financière à savoir les services du Ministère de l’Economie et des Finances. Et tout porte à qu’il y aura une réponse définitive très prochainement », dit-il.

 

3 COMMENTAIRES
  • ZAM

    Aucune solution dans la mesure où le Trésor public ne dispose pas de liquidité .A ce jour combien de mandats sont-ils en instance de paiement faute de disponibilités alors que leurs titulaires ont déjà effectués les services en contractant auprès des banques ou autres. Nakhébi doyeena.Que les responsabilité se prennent.

  • Demba Diong

    Pendant qu’on dépense sans compter le restaurant université Thies manque d’argent.

  • Doyna

    D’une année sociale à une annee miserable il n’y a qu’un pas. Diriger ne serait-ce qu’une micro entreprise requiert beaucoup de rigueur, une certaine clairvoyance et des reins solides. Ce que n’ont pas du tout nos gouvernants. Helas, nous n’avons pas de politiciens, mais de riches charlatans, anciens grevistes et une majorite de la population qui n’a de soucis que le pain quotidien, donc inapte à une projection sur le long terme.

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