Faux et usage de faux : Un ancien brigadier-chef, cerveau d’un réseau de faussaires

Un ancien brigadier-chef de la police était à la tête d’un réseau de faussaires. Domicilié à Pikine Icotaf, le chef brigadier à la retraite avait commis d’office dans sa maison une chambre qui lui servait de bureau. S. M faisait des légalisations frauduleuses d’actes de ventes de véhicules portant les cachets du commissariat d’arrondissement de Rebeuss.

Faussaire après la retraite

Le brigadier à la retraite avait aussi un bureau aux HLM. En effet, le jeudi 22 octobre passé, les éléments de Rebeuss ont été saisis aux environs de 12 heures, par un individu qui, sous-couvert de l’anonymat, les a informés des manigances de l’incriminé tout en leur révélant qu’il serait un ancien policier reconverti dans le service administratif de la police après sa retraite en 2012, informe le journal Libération de ce mardi.

Des bureaux aux HLM pour étendre ses tentacules frauduleuses

Aussi, informe la même source du journal Libération, « il aurait installé plusieurs bureaux, dont celui des HLM et faisait des légalisations de nombreux actes administratifs, des actes de vente de véhicules, entre autres avec les cachets du commissariat de Rebeuss ».

Tout un arsenal découvert chez l’ancien brigadier-chef

Après son arrestation, les policiers ont procédé à une réquisition des lieux où ils tomberont sur un encreur, une agrafeuse, dix cachets, dont deux du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, un du commissariat d’arrondissement de Rebeuss, deux cachets nominatifs au nom respectivement de Mamadou Diallo et de Boubacar Wade, tous des anciens commissaires de Rebeuss, un cachet pour la législation de copie conforme, un cachet pour la certification de copie conforme, un cachet pour la certification matérielle de signature, trois dateurs, deux flacons pour correction, un rouleau de scotch de couleur entamé, trois stylos de couleur verte, noire et bleue. Tous ces objets retrouvés lors du constat ont été saisis et placés sous scellés. Le mis en cause a été placé en garde à vue.