L’interpellation puis la remise en liberté en France du journaliste Madiambal Diagne ouvrent désormais la voie à une procédure judiciaire complexe. L’ancien président de la Cour d’appel de Kaolack, le magistrat Ousmane Kane, apporte un éclairage précis sur les enjeux liés à la demande d’extradition émise par la justice sénégalaise.
« Si les arguments des défenseurs de Madiambal Diagne emportent la conviction du juge français, alors il émettra un avis négatif », explique Ousmane Kane dans L’Obs. « Dans ce cas, le mandat d’arrêt international tomberait dans tout l’espace de l’Union européenne, même s’il pourrait encore être exécuté ailleurs. »
Mais le magistrat souligne aussi l’autre issue possible. « En cas d’avis positif favorable à l’extradition, la bataille judiciaire se poursuivra devant les juridictions supérieures françaises, voire devant la Cour européenne des droits de l’homme », précise-t-il.
Selon lui, même un avis favorable à l’extradition ne scelle pas définitivement le sort de Madiambal Diagne. « Le pouvoir politique en France dispose d’un pouvoir discrétionnaire : il peut décider de ne pas donner suite à cet avis et donc de ne pas prendre la mesure d’extradition », rappelle Ousmane Kane.
Le magistrat tient enfin à préciser que « ce débat judiciaire est purement interne » à la justice française. « Le Sénégal n’y est pas partie prenante pour se défendre », conclut-il.
Scenarii
Moma diakhal ta famille IL ne devait meme pas sortir DE CE pays come on
Madiambal sait trés bien ce qu’il fait et oussou badio va en patir croyez-moi lexretour de bâton sera plus dévastatrice que ce que disait oussou badio Wait and See
Sa badio yaye khana espèce de kulunas
Samabaye, ce n est pas si simple. Sa famille aussi a des droits. Elle n est pas obligée de subir le sort de Madiambal. La seule solution était de ne pas le laisser sortir. N oublie pas qu’il a quelques rudiments en droits et il a beaucoup d amis au Sénégal et ailleurs. Madiambal est un cas particulier
Il n’a qu’à rester là-bas toute sa vie et laisser sa famille croupir en prison et ses biens confisqués.