Éthiopie-Somalie : Tensions territoriales et appel au dialogue du Conseil de sécurité de l’ONU…

Éthiopie-Somalie : Tensions territoriales et appel au dialogue du Conseil de sécurité de l’ONU…

Les relations entre l’Éthiopie et la Somalie restent tendues, marquées par des conflits territoriaux historiques. Le Conseil de sécurité des Nations unies appelle les deux nations à entamer des discussions pour résoudre la question du Somaliland sécessionniste.

Cet appel intervient après une réunion à huis clos des membres du Conseil de sécurité, dédiée au thème de la paix et de la sécurité en Afrique. António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a exprimé l’espoir que le dialogue puisse solutionner la crise actuelle.

Des acteurs internationaux tels que les États-Unis, la Chine, l’Union européenne, l’Union africaine et la Ligue arabe ont exhorté l’Éthiopie à respecter la souveraineté de la Somalie sur le Somaliland, qui n’est pas reconnu comme un état indépendant par la communauté internationale.

Les deux pays ont un passé de guerres à la fin du XXe siècle et continuent de vivre des tensions. La Somalie s’est inquiétée d’un accord signé le 1er janvier 2024 entre l’Éthiopie et le Somaliland, prévoyant une base navale de 20 kilomètres pour 50 ans contre une reconnaissance diplomatique.

Pour l’Éthiopie, pays sans accès direct à la mer, cet accord est stratégique pour accéder à la mer Rouge et encourager son commerce international. En réponse à cet accord, la Somalie a adressé une plainte au Conseil de sécurité de l’ONU le 23 janvier, dénonçant une transgression illégale de sa souveraineté territoriale et affirmant que le Somaliland reste une partie de la Somalie.

L’Éthiopie, dans une lettre datée du 26 janvier, a exprimé son ouverture au dialogue sous l’égide de l’Union africaine, tout en précisant que la question ne devrait pas être discutée par le Conseil de sécurité de l’ONU, puisqu’elle est déjà traitée par le Conseil de paix et de sécurité de l’organisation continentale.

L’Éthiopie a également mentionné que cet accord permettrait de sécuriser son accès à un accès maritime pour des raisons commerciales, dans un cadre mutuellement acceptable et conforme aux normes internationales.

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