États-Unis : Universités Préoccupées par un Retour de l’Interdiction de Voyage de Trump

États-Unis : Universités Préoccupées par un Retour de l’Interdiction de Voyage de Trump

Les universités américaines, y compris des institutions renommées comme l’Université de New York (NYU), l’Université de Cornell et l’Université de Californie du Sud, manifestent leur inquiétude face à la possible réinstauration d’une interdiction de voyager pour certains pays par le président élu Donald Trump. Selon un rapport de CNN, ces établissements conseillent à leurs étudiants internationaux de regagner le pays avant l’inauguration présidentielle du 20 janvier.

Les inquiétudes sont particulièrement vives concernant les restrictions potentielles que Trump pourrait imposer, notamment des limitations sur les visas durant la transition de pouvoir. Les étudiants internationaux, généralement dotés de visas de non-immigrant, doivent donc rester vigilants, bien que ces visas ne leur garantissent pas le droit de séjourner définitivement aux États-Unis.

L’Université de Cornell, par l’intermédiaire de son Bureau de Service des relations internationales, a expressément recommandé à ses étudiants se trouvant actuellement à l’étranger de revenir avant le début du semestre de printemps, fixé au 21 janvier. Le conseil est également d’évaluer leurs plans de voyage avec un conseiller pour anticiper d’éventuels retards.

Il est important de noter que la communication aux étudiants s’est faite avec une certaine urgence, avertissant que « une interdiction de voyager entrera probablement en vigueur peu de temps après l’inauguration. » Cette interdiction pourrait s’appliquer à des ressortissants de pays que Trump avait déjà ciblés lors de son premier mandat, tels que l’Iran, la Libye, ou encore la Syrie, et pourrait potentiellement s’étendre à de nouvelles nations comme la Chine et l’Inde.

Lors de son précédent mandat, Trump avait limité l’entrée aux États-Unis pour sept pays à majorité musulmane, ce qui avait eu pour conséquence de bloquer le retour de nombreux étudiants. D’après les données d’Open Doors, un projet partiellement soutenu par l’État, les étudiants indiens et chinois dominent le classement des étudiants étrangers inscrits aux États-Unis pour l’année universitaire 2023-2024, se positionnant au-dessus des autres nationalités.

Nous avons puisé ces informations de nos confrères de la Anadolu Agency, qui mettent en lumière une situation pressante en cette période de transition politique aux États-Unis.

2 COMMENTAIRES
  • Citoyen

    TOUT A FAIT EN PHASE !👍

  • Alicali Diedhiou

    L’interdiction des étrangers aux USA, qu’ils soient étudiants ou autres, ne peut que nuire les USA. Si tous ces pays visés, faisaient bloc contre les USA, ceux-ci finiraient par s’agenouiller et demander pardon. Mais dommage ; À l’exception de la Russie, de la Corée du Nord, de l’Iran, tous les pays du monde considèrent les USA comme le dieu de la terre, y compris les deux grands (la Chine et l’Inde)
    Depuis la fin de la guerre mondiale, la Corée du Nord est sous boycotte des USA. Qu’est-ce que cela a causé comme dommage à ce pays, à part les mensonges ? Un pays ruiné peut-il faire peur à ses ennemis, même les plus lointains ? Et la République Islamique d’Iran, après plus de 40 ans de boycotte par tout le monde (par crainte des USA) est parvenue à envoyer dans l’espace des satellites. Pour dire que celui qui évolue dans l’espace, rien ne lui rend soucieux sur la terre.
    La grandeur des USA n’est pas dans les USA eux-mêmes, mais dans la conscience des peureux, les sans-foi, qui ignorent totalement que la force et la destinée sont entre les mains de CELUI à QUI APPARTIENT l’existence.

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