À un peu plus d’une semaine des élections présidentielles aux États-Unis, Donald Trump a organisé un meeting au Madison Square Garden à New York. Ce rassemblement, prévu pour le 5 novembre prochain, a été marqué par les discours controversés de certains intervenants.
L’humoriste Tony Hinchcliffe a prononcé un discours qui a suscité de vives critiques. Il a comparé le Parti démocrate à une « fête de P. Diddy » et relégué Porto Rico au rang d’une « île flottante de déchets ». Ces remarques n’ont pas manqué de provoquer des réactions hostiles, aussi bien parmi les démocrates que les républicains.
Parmi les autres déclarations controversées, Tucker Carlson, ancien présentateur de Fox News, a attaqué Kamala Harris en la qualifiant de « procureure de Californie avec un QI bas ». De façon similaire, David Rem a utilisé un vocabulaire extrême pour décrire la candidate démocrate, la traitant d' »antéchrist ».
L’émotion suscitée par les propos de Hinchcliffe ne s’est pas limitée au camp démocrate. Le sénateur républicain floridien Rick Scott, état abritant une large diaspora portoricaine, a déclaré que « les Portoricains sont un peuple incroyable » et que la « blague » était de mauvais goût et inexacte.
Face aux critiques, Hinchcliffe a réagi sur les réseaux sociaux, affirmant que le commentaire avait été mal interprété. Il a tenté de relativiser ses propos en déclarant son amour pour Porto Rico et en soulignant qu’il y passait ses vacances.
En dépit de ces controverses, le meeting de Donald Trump à New York a attiré une foule importante de plus de 22 000 personnes, illustrant son influence persistante même dans un bastion traditionnellement démocrate.