Etats Unis : Joe Biden a reçu sa troisième dose de vaccin anti-Covid pour l’exemple

C’est à la Maison-Blanche et devant les caméras que le président américain a reçu, le 27 septembre, son rappel du vaccin contre le Covid-19, alors que le flou demeure sur les bénéfices de la troisième dose.

Le président américain Joe Biden voulait faire montre de pédagogie, ce 27 septembre, en recevant son rappel du vaccin contre le Covid-19 à la Maison-Blanche devant les caméras, mais aux États-Unis, « la confusion demeure sur qui est éligible à recevoir une troisième dose de vaccin anti-Covid et quand, alors même que le gouvernement Biden avait espéré que recommander et procéder à la campagne de rappel de vaccination serait une simple formalité », souligne le Guardian.

Au mois d’août, en effet, le locataire de la Maison-Blanche avait souligné que le grand public serait éligible à recevoir une troisième dose des vaccins anti-Covid à partir du 20 septembre, déclarant : « La règle est simple, huit mois après avoir reçu votre seconde dose, allez faire un rappel. »

Généraliser la vaccination

Si dans un premier temps, la FDA, l’agence américaine des médicaments, et les CDC, centres de prévention et de lutte contre les maladies, s’étaient rangés à l’avis du président, deux panels d’experts ont depuis « largement réduit le nombre de personnes pouvant bénéficier d’une troisième dose vaccinale » et ont pour l’instant approuvé le rappel du seul vaccin Pfizer, poursuit le quotidien.

Qui plus est, la campagne de rappel de vaccination « ne devrait pas changer de façon significative la trajectoire de la pandémie de Covid-19. Seul le fait de pousser davantage de nouvelles personnes à se faire vacciner pourrait peser sur les taux d’hospitalisation et de décès », souligne le Guardian.

De quoi pousser le président américain à déclarer juste après avoir reçu sa troisième injection : « La chose la plus importante que nous devons faire est de convaincre davantage de gens à aller se faire vacciner. Plus de 77 % des adultes [américains] ont reçu au moins une injection et 22 % n’ont encore reçu aucune dose. C’est cette minorité qui cause d’immenses torts au reste du pays ».

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