Les Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur « se désolent de la stratégie de pourrissement adopté l’Etat du Sénégal »

Réuni, le jeudi 05 avril 2018, pour évaluer la lutte qu’il est en train de mener afin de recouvrer les sommes que lui doit l’Etat du Sénégal, le bureau exécutif de la Fédération des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur du Sénégal (FEPES) a examiné le discours du chef de l’Etat, lors de la célébration de la fête nationale du 04 avril.

Après avoir félicité la nation sénégalaise à l’occasion de ce grand jour qui symbolise notre commun vouloir de vivre ensemble, le bureau de la FEPES se désole de la stratégie de pourrissement adopté l’Etat du Sénégal.

Au moment où celui-ci lance un nouveau programme de formation destiné à de jeunes sénégalais, la FEPES « trouve incongrue cette volonté  de laisser s’enliser la situation des étudiants orientés dans le privé supérieur et qui, depuis la mi-janvier, sont privés d’enseignement du seul fait de l’Etat du Sénégal. Le constat le plus désolant, c’est que le chef de l’Etat n’a même pas daigné consacrer une seule ligne dans son adresse,  à la situation de ces étudiants qui pourtant, sont des Sénégalais à part entière. »

Par ailleurs, la FEPES dément avec vigueur ces autorités qui, « profitant des plateaux de télévision pour commenter le discours du Président de la République, ont affirmé que l’Etat avait payé aux EPES les sommes dues. Ce qui est tout à fait faux. Ces affirmations découlent d’une politique de division qui ne passera pas. Car sur la cinquantaine d’établissements qui constituent la FEPES, seuls sept ont reçu un virement pour les 50 % de la cohorte des bacheliers de  de l’année 2016 ».

Aussi, le FEPES tient à rappeler aux autorités étatiques que cette stratégie, « loin de saper le moral de nos troupes et d’instaurer la division dans nos rangs, a eu l’effet contraire. Elle nous fortifie et nous renforce dans notre lutte ».

La FEPES appelle l’Etat du Sénégal a plus de responsabilité dans la gestion de ce dossier, car c’est l’avenir de plusieurs milliers de jeunes sénégalais qui est en jeu.

1 COMMENTAIRE
  • Alphonse

    Les enseignants qui donnent des cours à ces bacheliers orientés sont aussi dans le désarroi car n’étant pas payés à temps ou pas payés du tout.
    Ce macky est en train de mettre le pays dans une vraie merde.

Publiez un commentaire