Espagne et Liban Appellent à un Cessez-le-Feu pour Restaurer la Souveraineté au Liban
L’Espagne et le Liban ont conjointement exhorté, lundi, à un cessez-le-feu immédiat et durable pour rétablir la souveraineté territoriale du Liban, soumis aux attaques incessantes d’Israël.
Dans une déclaration commune, ces deux nations ont plaidé pour une cessation immédiate des hostilités et la mise en œuvre intégrale de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. Adoptée en 2006, cette résolution appelle à un arrêt total des combats entre le Hezbollah et Israël, ainsi qu’à la création d’une zone sans personnel armé ni équipement militaire, excepté pour l’armée libanaise et la FINUL.
Les deux pays ont également insisté sur des garanties pour le retour des personnes déplacées le long de la « ligne bleue », la ligne de démarcation entre le Liban et Israël. De plus, ils ont condamné les attaques israéliennes contre les forces de maintien de la paix de l’ONU et les infrastructures libanaises, ainsi que contre le personnel de santé, les journalistes et les civils.
Ce message a été diffusé lors du 9e Forum de l’Union pour la Méditerranée à Barcelone, où l’Espagne et le Liban se sont engagés à collaborer pour stabiliser le sud du Liban et construire une paix durable dans la région.
En parallèle, Jose Manuel Albares, le ministre espagnol des affaires étrangères, a déclaré sur Radio Nacional de España que « la destruction complète de Gaza risque de rendre impossible la création d’un État palestinien. » Il a souligné que la solution à deux États est cruciale et a appelé à une action internationale pour établir un État palestinien réaliste.
Albares a également plaidé pour l’imposition de sanctions contre ceux qui s’opposent à la résolution du conflit entre Israël et la Palestine. La situation a été exacerbée par les offensives israéliennes à Gaza, qui ont causé environ 43 000 morts et plus de 100 000 blessés, principalement des femmes et des enfants, depuis une offensive du Hamas en octobre dernier.
Le conflit s’est également propagé au Liban, où plus de 2 600 personnes ont perdu la vie et plus de 12 000 ont été blessées à cause des frappes israéliennes. Malgré les avertissements internationaux d’un risque de guerre régionale au Moyen-Orient, Israël a étendu son conflit le 1er octobre avec une offensive terrestre dans le sud du Liban.