Épreuves physiques du CFEE : Quand des enseignants évaluent leurs propres élèves !

L’Alliance pour la défense de l’école publique et des travailleurs (ADEPT) révèle que lors des épreuves physiques du Cfee, les enseignants ont évalué leurs propres élèves. A cet effet, elle condamne et dénonce rigoureusement cette pratique qu’elle considère comme un sabotage du système le plus démocratique de la promotion sociale.

La note des élèves remise en cause

« Ce matin, des informations nous sont parvenues des deux inspections de l’éducation et de la formation -IEF- de Thiès, nous signalant que des candidats au CFEE sont évalués par leurs propres enseignants à l’EPS depuis hier. Ce qui pose le problème de la crédibilité des notes », lit-on dans un communiqué parvenu à la rédaction de Senego.

Évitons le pire

L’Alliance pour la défense de l’école publique et des travailleurs (ADEPT) demande au chef de l’Etat et au ministre de l’Education nationale de régler cette situation: « Si on n’y prend pas garde, le même schéma (élèves évalués par leurs enseignants) sera reproduit aux examens écrits du Cfee, mais aussi aux examens du Bfem et du Bac ».

Pas la peine

A une semaine du début des épreuves d’EPS du Bac, le ministre de l’Education nationale Mamadou Talla, comme pour rectifier le tir, annonçait que celles-ci auraient finalement lieu conformément aux dispositions réglementaires relatives à l’organisation des examens du Cfee, du Bfem et du Bac », précise le communiqué.

Le niveau des élèves

« Après quelques semaines de cours, la décision a été prise, par les autorités, d’élaguer certains chapitres des programmes des classes d’examens, sans doute pour se prémunir d’éventuelles protestations de candidats malheureux qui, en toute légitimité, pourraient imputer la responsabilité de leurs échecs aux autorités du fait des programmes inachevés », ajoute la note.

Pas d’avis

L’Adept n’est pas en phase avec le ministre de l’éducation nationale sur les modalités de passage des élèves des classes intermédiaires. Elle juge cela scandaleux car: « aucune donnée statistique fiable ne nous est fournie sur l’exécution du quantum horaire ».