Environnement – Plage de Kakalam : Un autre scandale écologique en vue si… (Vidéo)

Envahissement du domaine public maritime. C’est le fléau qui commence à gangrener la plage traditionnelle de Kakalam, plus connue sous le nom de Jean Mermoz après la colonisation. Mame Mbaye Diop, membre de l’ASS Kakalam crie au scandale et dénonce un préjudice environnemental de plus, après ce qui s’est passé au Terrou-Bi et Radisson.

« C’est l’une des dix baies du littoral de Dakar. C’est l’une des baies aussi les plus propres, malgré son état de pollution qui est causé par les constructions alentours qui déversent leurs eaux de cuisine et celles usées non traitées. La plage est menacée car ses trois côtés sont entourés par le ciment », dénonce -t-il.

Des promoteurs veulent occuper la plage…

Selon Mame Mbaye Diop, des promoteurs veulent occuper la plage, et sa partie la plus large. « Ils sont venus raser la montagne qui faisait partie du paysage naturel de la plage. Ils occupent la plage petit à petit. L’espace est déjà réduit et c’est ce qu’on appelle une occupation du domaine public maritime. C’est une loi qui a été votée en 1976, ceci pour délimiter l’espace vital entre la mer et l’espace public », fulmine le porte parole de l’ASS Kakalam qui estime que ce sont les autorités qui sont derrière d’autant que les promoteurs brandissent toujours des papiers.

Malgré la brigade de l’Environnement…

Il avance que les travaux s’arrêtent toujours quand la brigade environnementale débarque, mais sans plus. Ils reprennent dès que les contrôleurs partent. Avec la propagation de l’épidémie du Coronavirus, les promoteurs sont accusés d’avoir accéléré les travaux. Un drame écologique de plus qui touche Dakar qui perd ses plages, les unes après les autres.

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2 COMMENTAIRES
  • Diop

    C est avec la complicité de certains agents de l état.
    Le président doit les rappeler à l ordre.
    Ce pays est infesté de mafieux.
    Sonko mo fi bakh

  • charles

    C’EST TOUT SIMPLEMENT L’ETAT DU SENEGAL QUI AUTORISE TOUT ÇA,BIENTOT L’ETAT VA VENDRE LA MER.

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