Encore 48h de grève : Le Sytjust continue le combat…

Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust) maintient la cadence. Après un mois de grève sans répit, les travailleurs de la justice ont décrété encore un mot d’ordre de grève de 48 heures couvrant les jeudi 23 et vendredi 24 juillet. 

Encore 48h de grève

Rien ne va plus entre le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) et la tutelle. Le Sytjust demande encore une fois au gouvernement de respecter les engagements signés. Non sans maintenir son mot d’ordre de grève avec encore 48 heures renouvelables. En effet, les discussions entre le Sytjust et le ministre de la justice n’ont rien donné.

Le Sytjust tacle Me Malick Sall

Le Syndicat des travailleurs de la Justice rappelle que depuis son arrivée en avril 2019, le ministre de la Justice, Me Malick Sall n’avait fait aucune diligence pour mettre en œuvre les réformes intéressant des travailleurs de la Justice, objet de plusieurs décrets qu’il a trouvés en place. « De guerre lasse, après quatorze mois, le Sytjust a fait des critiques publiques au ministre de la Justice pour l’inciter à prendre en charge efficacement les légitimes doléances des travailleurs de la Justice », renseigne le communiqué.

Des menaces

« Le ministre a mal perçu ces critiques et a soudainement vu, dans les décrets dûment signés, des difficultés et contradictions qu’il a signalées au Président de la République à travers trois notes qui furent de véritables réquisitoires contre les acquis des travailleurs de la Justice qui pourtant avaient fait preuve de patience jusqu’à la scission de leur unique syndicat », ajoute le texte.

Le ministre tourne le dos

Pour le secrétaire général du Sytjust, Me El hadji Ayé Boun Malick Diop, tout porte à croire que « le ministre de la Justice veut remettre en cause certains acquis des travailleurs de la Justice, fruits de négociations collectives entre le Gouvernement et le Sytjust et déjà actés par des décrets dûment signés par le président de la République, en violation des conventions internationales du travail ».

Les faits

Pour rappel, ces travailleurs de la justice exigent la mise en œuvre du protocole d’accord du 17 octobre 2018, axé sur le paiement des primes, la publication au journal officiel des décrets n° 2018 – 2259, n° 2018 -2260, n° 2019 – 2261 du 14 mars 2018, (augmentation de l’assiette du Fonds commun des greffes).

Et, l’organisation des formations au CFJ pour les reclassements des différents agents dans des hiérarchies supérieures, en vertu des dispositions transitoires du décret n° 2019 – 413 du 30 janvier 2019 et du décret n° 2019 – 575 du 5 février 2019.

 

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