En garde à vue pour avoir mis en place un réseau complexe de détournement de fonds, Tabaski Ngom mouille l’ex-DG
L’affaire de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux, impliquant l’Inspectrice du Trésor Tabaski Ngom, prend de l’ampleur. Actuellement entendue par la Division des investigations criminelles (DIC), Mme Ngom est au centre d’un réseau complexe de détournements de fonds au sein de l’Agence de promotion des sites industriels (APROSI), où elle a occupé le poste d’Agent comptable particulier avant de rejoindre la Commission de régulation du secteur de l’électricité (CRSE).
Lors de son audition, Tabaski Ngom a désigné Djim Momath Ba, ancien Directeur général de l’APROSI, comme étant impliqué dans ces opérations frauduleuses. Suite à ces accusations, M. Ba a été convoqué hier par la DIC, où il a été placé en garde à vue pour détournement de fonds publics et blanchiment de capitaux après une audition prolongée.
Un nouvel élément clé a émergé : une lettre de mise en demeure adressée par Tabaski Ngom à Djim Momath Ba, datée du 13 décembre 2024 et rendue publique par le site Pressafrik. Dans cette correspondance, Mme Ngom réclame le remboursement d’une somme de 50 millions de FCFA qu’elle affirme avoir prêtée, en mars 2024, à l’ancien ministre Moustapha Diop pour « régler une urgence ». Selon elle, ce prêt devait être remboursé sous 72 heures par Momath Ba, alors Directeur général de l’APROSI.
Le document révèle également que ces fonds étaient au centre d’un différend nécessitant l’intervention de M. Ba pour calmer la situation. Peu après, ce dernier a été limogé de ses fonctions, tandis que Tabaski Ngom était nommée à la CRSE.
Mandatée par le Parquet financier, la DIC a intensifié ses investigations. Les soupçons de malversations au sein de l’APROSI, combinés aux accusations de blanchiment de capitaux, laissent entrevoir un réseau de pratiques illicites encore plus vaste. Les auditions et mises en garde à vue pourraient se multiplier dans les jours à venir, alors que la justice poursuit ses investigations.
FAUT REMBOURSER LES FONDS DÉTOURNÉS
LE SENEGAL SOUS MACKY SALL VRAIMENT LES GENS FAISAIENT N’IMPORTE QUOI AVEC LES DENIERS PUBLIC