Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget, donne le ton, ouvrant les séances plénières du marathon budgétaire, à l’Assemblée nationale, ce jeudi, 26 novembre. Ainsi, il a évoqué le phénomène de l’émigration clandestine et il considère que chacun doit jouer sa partition, pour tenter à éradiquer ce fléau.
Phénomène qui fait peur
« Il s’agit donc d’un problème d’éducation et de tradition car, dans son Fouta natal par exemple, un homme ne peut être considéré comme mature tant qu’il n’a pas voyagé« , a d’emblée expliqué Abdoulaye Daouda Diallo, avant d’ajouter : « L’essentiel des jeunes migrants abandonne un emploi pour tenter l’aventure. »
Phénomène mondial
Selon lui, la migration clandestine est un phénomène mondial, mais elle doit être encadrée et se faire dans les meilleures conditions de sécurité garantissant la vie humaine. Sur ce, il propose « qu’une meilleure éducation soit envisagée, surtout à l’égard des investissements massifs du président de la République dans l’agriculture, l’élevage, mais également dans les infrastructures de transformation des produits afin d’inverser la tendance et la fiction de l’exode rural ».