Échauffourées entre Gmi et populations de Diofior pour le contrôle de l’eau du forage

Diofior ce mercredi 8 juin. Des altercations d’une rare violence, entre les Gmi, plus d’une centaine, selon notre source, et les populations se sont produites dans la matinée dans la plus grande commune de la région de Fatick.  A cause de la gestion de l’eau. Des arrestations et plusieurs blessés ont été enregistrés.

Tout est parti de la mise en place par le Gouvernement du Sénégal de  l’Office des forages ruraux (Ofor) pour répondre au besoin pressent d’accès à l’eau potable. Et cet organisme a supplanté  les Associations des usagers des forages(Asufor). Une manière pour l’Etat de gérer directement les ressources financières générées  par la vente de l’eau des forages. Mais, cette décision  n’agrée pas les gérant de l’Asufor qui vendent une eau qui n’est pas de qualité. Pour préserver leurs intérêts,ils ont interdit tout bonnement à l’Ofor d’installer dans la commune son réseau d’eau potable. Parce que, les enjeux financiers sont à l’origine.

Ainsi, les populations, pour avoir de l’eau potable, étaient obligées de faire des kilomètres et de casquer fort, 1200 F par bidon.

Malgré les lettres et autres sommations du préfet, envoyées janvier dernier, les lignes n’ont pas bougé du côté de l’Asufor. Mieux, avise notre source, certaines autorités locales avaient même  invité  des élèves à manifester contre le désir du Gouvernement d’installer dans la commune un réseau d’eau potable.

C’est sur ces entrefaites que plus de 100 Gmi ont pris d’assaut Diofior  ce mercredi pour protéger les ouvriers commis pour installer le réseau de l’Ofor. Mais des populations se sont énergiquement opposé à cette décision du gouvernement. Ce qui a entraîné des échauffourées rangée entre policiers et autochtones.  Et le bilan fait état de plusieurs blessés et des arrestations.

A rappeler que l’Ofor gère au plan national un patrimoine de 1500 forages et plus de 2000 pompes manuelles.  Un patrimoine qui se chiffre entre 200  et 300 milliards de  F Cfa.

Nous y reviendrons