Prévention du Coronavirus : Déficit de ressources humaines dans le dispositif à l’AIBD

Les inquiétudes grandissent à travers le monde sur la propagation du nouveau Coronavirus appelé Covid-19. Avec 71 nouvelles victimes, le bilan de l’épidémie de pneumonie virale s’est encore alourdi, ce mardi 25 février en Chine avec 2 663 décès. L’épidémie touche plus de 1 500 personnes hors de Chine continentale. Pour l’heure, le Sénégal n’a pas encore été touché par cette maladie virale, qui risque d’être dans les prochains jours, une « pandémie » si l’on croit  l’Organisation mondiale de la santé (Oms).

Mesures prises par le gouvernement du Sénégal

Pour prendre les devants, des mesures préventives et des dispositions ont été prises par le ministère de la Santé, a rassuré Dr Aloyse Diouf, le Directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale.

« Le Sénégal, très tôt, a pris ses dispositions pour empêcher la pénétration du COVID-19 sur notre territoire. Mais au-delà de cette stratégie qui consiste à prévenir l’entrée du virus sur notre territoire, nous avons aussi développées une stratégie pour permettre de circonscrire le virus au cas où il serait présent sur notre territoire » a expliqué Dr Diouf. Avant de rappeler sur la Rfm que le ministère de la Santé a commencé très tôt par « la diffusion de fiche technique sur la maladie à l’ensemble des acteurs de santé. Parce que, c’est une pathologie avec un nouveau virus ».

Manque de rigueur à l’AIBD, comparé aux autres aéroports de la sous-région

Cela ne suffit pas pour certains Sénégalais qui ont manifesté leur inquiétude sur le  traitement surtout, au niveau de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) considérant que ce n’est pas très rigoureux si on le compare aux autres mesures prises au niveau d’autres aéroports de la sous-région comme celui du Mali.

Pour les rassurer, Dr Aloyse Wally Diouf a rappelé que « La grandeur d’une gouvernance, c’est pouvoir être à l’écoute de son peuple ». Avant d’ajouter « nous avons mis un dispositif de contrôle à partir des caméras thermiques, où ce dispositif-là, en termes de présence humaine, était plus ou moins discret. Parce que de notre point de vue ce qui importait pour nous, c’était de pouvoir pour chaque voyageur, recueillir sa température et prendre une décision. Et l’appareil qui permettait de le faire était au niveau des sorties pour aller vers les postes de police ».

L’essentiel c’est de prendre les températures des voyageurs

Mais, a reconnu l’agent du ministère de la Santé, « Aujourd’hui, nous avons aussi compris que ce dispositif en place n’était pas perçu par les populations de même manière que nous le percevons. Par conséquent, il fallait aussi y ajouter un peu de ressources humaines. Autant les voyageurs sont contrôlés à partir des caméras thermiques, mais aussi, il y a des ressources humaines. Autant les voyageurs et les Sénégalais de manière générale, ont pensé qu’ils devaient voir beaucoup plus de ressources humaines autour de ces caméras thermiques ».

Dispositif à améliorer

Pour Dr Diouf, « l’essentiel, c’est de prendre les températures des voyageurs ». Et, a-t-il annoncé « désormais, en rapport avec la police des frontières, tous les vols voyageurs à bord des vols atterrissant à l’AIBD vont être soumis au contrôle de température ».

À l’en croire, le dispositif du Sénégal est prêt, mais il va falloir l’améliorer en fonction de l’évolution de la maladie.

1 COMMENTAIRE
  • Diop

    Ils passent tout leur temps à parler de politique alors que ceci est une priorité

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