L’information selon laquelle, il y aurait une réduction du nombre de séances de dialyse, de trois à deux, dans certains Centres dédiés est avérée. La confirmation a été faite par la directrice générale des Etablissements de santé.
Problème de coordination
La faute n’est pas imputable à la Pharmacie nationale d’approvisionnement, d’après Fatou Mbaye Sylla, interrogée par SourceA. Selon elle, il s’agit plutôt d’un problème de coordination. «Effectivement, il y a quelques tensions au niveau de certains hôpitaux. Mais on est en train de rectifier, en redéployant pour assurer la prise en charge continue et ne pas réduire le nombre de séances. Il y a quelques problèmes de coordination dans la prise en charge de la dialyse au niveau des hôpitaux».
Faute imputable aux Centres
A l’en croire, dans les structures, aucun chef de service n’a le droit d’arrêter la dialyse. «Le fait de dire, je ne prends pas de malade relève de la compétence du directeur. Ils n’ont pas le droit de réduire le nombre de séances de dialyse».