Démission du chef de la sécurité présidentielle en Corée du Sud
Le vendredi 10 janvier, Park Chong-jun, jusqu’alors en charge de la sécurité présidentielle en Corée du Sud, a présenté sa démission. Cet événement intervient à la suite de l’échec de l’arrestation de Yoon Suk-yeol, ancien président déchu, par des enquêteurs. La nouvelle a été annoncée par le bureau de Choi Sang-mok, président par intérim, comme relaté par nos confrères de Sud Quotidien.
Le 3 janvier, une situation tendue s’était déroulée à la résidence de Yoon Suk-yeol à Séoul. Les gardes du corps avaient alors formé une barrière humaine pour empêcher l’accès aux procureurs du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) et aux forces de l’ordre venues procéder à son arrestation. Park Chong-jun a décidé de quitter son poste le 10 janvier au matin, alors qu’il était interrogé par la police, selon un officiel du Service de Sécurité Présidentiel (PSS).
D’après le site Sud Quotidien, sa démission a été acceptée par Choi Sang-mok, le président par intérim. De leur côté, la police et les enquêteurs semblent déterminés à obtenir l’arrestation de Yoon Suk-yeol grâce à un mandat d’arrêt délivré le 7 janvier. Le CIO affirme se préparer avec soin à une nouvelle intervention, et la police a organisé une réunion pour mieux préparer cette opération, selon l’agence Yonhap.
Dans une déclaration à la presse, Park Chong-jun a insisté sur l’importance d’éviter les confrontations physiques et toute effusion de sang lors d’une nouvelle tentative d’arrestation.
