Défaut de sécurité en milieu carcéral : « Ma beug Sama Rew » fustige et sonne l’alerte…

Les derniers événements qui ont cours sur le plan judiciaire n’enchantent guère le mouvement  »Ma beug Sama Rew ».

Evasion de Boy Djiné…

« Si on rend visite à un détenu, ce n’est pas pour rien qu’on exige de laisser son téléphone portable à la porte. Justement c’est pour protéger les lieux et la présomption d’innocence d’éventuels détenus. Mais, ce qui s’est passé récemment est déplorable. Nous avons vu avec l’évasion de boy Djinné des photos sur les réseaux sociaux. Et pourtant, personnes n’a le droit de filmer une prison. Il n’existe plus de sécurité en milieu carcéral et c’est dangereux« , a condamné Awa Thiam.

La vidéo de Cheikh Diagne sur la place publique…

La patronne de « Ma Beug Sama Rew » de poursuivre, dans une note parvenue à Senego : « L’administration a encore failli. Comment peut on se retrouver avec les vidéos de Cheikh Omar Diagne, en détention provisoire, sur les réseaux sociaux ? Et pourtant, nul n’a le droit de filmer un détenu. Qu’a-t-on fait de la loi sur la présomption d’innocence ? On s’est retrouvé avec des vidéos du bureau des doyens des juges sur les réseaux sociaux. En premier, Ndeye khady Ndiaye qui s’est permis un selfie dans le bureau, et un autre avec son avocat. Alors? pourquoi jeter le discrédit sur nos institutions ? C’est grave ce qui se passe dans ce pays. Toutes les règles qui régissent notre société sont en train d’être bafouées. A la question de savoir qui a filmé Cheikh Omar Diagne, et pourquoi la vidéo est sur les réseaux sociaux, l’administration pénitentiaire doit répondre, et il faut qu il y ait sanction« .

Avec Sonko et Adji Sarr : « Personne n’a retenu la leçon…« 

« Que l’on ne nous parle pas du chef de l’Etat ou du ministre de la Justice, surtout. C’est vrai qu’ils ont nommé le directeur de l’administration pénitentiaire, et ce dernier suggère dans la nomination des directeurs de prison… On se rappelle encore ce qui s’est passé au mois de mars avec Ousmane Sonko et Adji Sarr, avec des procès-verbaux qui volent de partout. Donc, personne n’a retenu la leçon. Tout est banalisé et personne n’ose parler. Personnellement, j’interpelle le ministre de la justice et le procureur, car, l’heure est grave. L’administration a perdu toute sa crédibilité« , conclut-elle.