Un moment d’histoire. Une vision. Une voix pour la Nation.
À des milliers de kilomètres du Cap-Vert Atlantique, dans les couloirs feutrés du pouvoir chinois, s’est élevée la voix d’un homme. Une voix lucide, courageuse, ferme et fraternelle. Celle d’un Premier Ministre qui incarne une vision nouvelle pour le Sénégal et pour l’Afrique. Monsieur Ousmane Sonko, Chef du Gouvernement sénégalais et Président du parti PASTEF, a marqué de son empreinte une visite d’État en République Populaire de Chine qui fera date dans les annales de notre diplomatie.
Dans un monde en transition, où les équilibres géopolitiques se redessinent, ce voyage n’était pas un simple protocole diplomatique. Il fut un acte stratégique, un appel à la convergence sino-africaine sur des bases de justice, d’égalité et de développement partagé.
Quand l’Afrique parle d’égal à égal avec les grandes puissances
Du haut de la tribune, le Premier Ministre sénégalais n’a pas prononcé un discours pour plaire. Il a tenu un langage de vérité, un langage d’avenir. Il n’a pas quémandé des aides, il a tendu la main pour un partenariat gagnant-gagnant, digne, responsable et respectueux.
Il a rappelé que l’Afrique n’est pas un pays, mais un continent pluriel, riche de plus de cinquante nations, avec des réalités diverses mais un destin commun. Il a affirmé que le Sénégal n’est pas un terrain de consommation de produits finis, mais un espace de production, d’innovation et de transformation locale, prêt à s’ouvrir à ceux qui croient en une prospérité partagée.
Face à une Chine qui a su, en quelques décennies, se hisser au sommet de la puissance économique mondiale, Ousmane Sonko a posé une vérité simple : l’Afrique peut faire le même chemin. Le Sénégal peut faire le même saut. Mais pas sans sa souveraineté. Pas sans son peuple. Pas sans ses enfants.
Une vision claire : l’émergence par la souveraineté économique
Le Premier Ministre n’est pas venu en Chine pour signer des protocoles sans suite. Il est venu pour tracer les contours d’un nouveau pacte de développement, fondé sur des choix structurants et stratégiques, parmi lesquels :
- Le défi énergétique : atteindre 10 000 MW d’ici 2030, avec un mix entre gaz naturel, solaire, et autres sources renouvelables, pour alimenter l’industrialisation du pays et de la sous-région.
- Le soutien massif au secteur privé : qu’il soit national ou international, le secteur privé devient le bras armé de la transformation économique. Le gouvernement le sait, l’assume et l’accompagne.
- Les réformes profondes : du Code des investissements à la réforme foncière, en passant par la fiscalité, tout sera aligné pour garantir sécurité, transparence et rentabilité à ceux qui croient en l’avenir du Sénégal.
- La montée en puissance de la sous-région : la CEDEAO comme plateforme d’intégration économique, avec le Sénégal en hub logistique, énergétique et industriel.
Le Sénégal, terre d’hospitalité et de construction conjointe
« Teranga » n’est plus seulement un mot d’accueil. C’est une philosophie d’État, un modèle de coopération internationale. Le message du Premier Ministre est clair : la Teranga, c’est aussi l’ouverture aux investissements vertueux, l’alliance avec ceux qui respectent notre souveraineté, l’accueil de partenaires qui construisent avec nous, et non à notre place.
Le discours d’Ousmane Sonko est une main tendue à la Chine, mais c’est aussi un signal adressé à toute la jeunesse sénégalaise, à tous les entrepreneurs, à la diaspora, aux partenaires africains : notre heure est venue.
Un appel à la mobilisation nationale
Je m’adresse à vous, peuple du Sénégal, journalistes, enseignants, ouvriers, entrepreneurs, jeunes et anciens, femmes de courage et hommes d’audace : le moment est historique.
Le Premier Ministre n’est pas seulement allé chercher des accords. Il est allé porter notre voix. Rehausser notre position dans le concert des Nations. Revendiquer notre droit à bâtir un Sénégal debout, fier, prospère et souverain.
À travers ses mots, c’est toute une Nation qui se redresse. Un pays qui refuse de rester dans les marges de la mondialisation. Un peuple qui assume désormais de penser par lui-même, produire par lui-même, transformer pour lui-même.
Le PASTEF : un Parti au service du projet national
En tant que Secrétaire Général adjoint du PASTEF, je le dis avec fierté et responsabilité : ce que nous voyons aujourd’hui n’est pas un hasard. C’est le fruit d’une cohérence politique, d’un engagement idéologique clair : mettre fin à la soumission systémique, et ouvrir la voie à une souveraineté intégrale – économique, monétaire, énergétique, intellectuelle.
Le discours du Premier Ministre en Chine est l’incarnation vivante de notre projet politique. Il démontre que le pouvoir n’est pas une fin, mais un levier. Un levier pour transformer. Un levier pour libérer les énergies. Un levier pour servir.
De la parole à l’action. De l’action à la transformation.
Citoyens, citoyennes, ce n’est pas le temps du scepticisme. C’est le temps de la construction collective. Le Sénégal est aujourd’hui à un tournant. Le gouvernement que dirige Ousmane Sonko trace la voie avec courage. Mais il n’y aura pas de victoire sans vous. Sans nous.
Ce que nous avons entendu en Chine doit résonner à Kaolack, à Saint-Louis, à Kolda, à Pikine, à Matam, à Ziguinchor.
Ce discours est le vôtre. Cette vision est la vôtre. Ce combat est le nôtre.
Le Sénégal avance. Soyons à la hauteur de notre destin.
Vive le Sénégal souverain et debout !
Vive la coopération juste et fraternelle entre les peuples !
Vive la Teranga nouvelle !
Birame Khoudia LO
Président du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse
Secrétaire Général Adjoint du PASTEF