Daouda Ngom appelle à renforcer la transparence pour lutter contre la corruption écologique
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a exhorté les agents de son ministère à s’engager activement contre la corruption et à promouvoir la transparence totale dans leurs fonctions. Cette déclaration a été faite lors de l’ouverture d’un atelier consacré à l’analyse des vulnérabilités à la corruption dans la gouvernance environnementale au Sénégal, mardi à Dakar.
Lors de cet atelier de deux jours, co-organisé par le ministère, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et la GIZ, l’agence allemande pour la coopération internationale, M. Ngom a souligné l’importance capitale de la transparence comme outil de lutte contre la corruption. L’événement s’inscrit dans le cadre du projet « Doolel Admin » initié par l’État pour améliorer la gouvernance.
La responsabilité publique impose que tout agent rende compte de ses actions selon des modalités administratives, comptables, financières et techniques. Comme l’a rapporté l’APS, M. Ngom a rappelé que la reddition de comptes est essentielle pour instaurer la confiance entre l’administration publique et les citoyens.
En novembre 2024, Daouda Ngom a pris l’initiative de demander à divers responsables de déclarer leurs patrimoines à l’OFNAC, notamment pour renforcer la gouvernance dans le secteur environnemental. Il travaille également à développer une plateforme numérique pour dématérialiser les procédures d’autorisation forestière afin de limiter les actes de corruption. Selon l’APS, cette mesure vise à anticiper et prévenir les risques de corruption.
Serigne Bassirou Guèye, président de l’OFNAC, a salué l’opportunité de cet atelier pour élaborer une cartographie des risques de corruption et formuler des recommandations pour améliorer la gestion des ressources publiques. Selon lui, le secteur environnemental, comme d’autres, est vulnérable à la fraude et à la corruption, notamment dans la gestion des ressources naturelles et des projets liés aux changements climatiques.
Guèye a souligné que la corruption entrave la réalisation des Objectifs de développement durable et nuit à la gestion responsable des ressources. La lutte contre la corruption dans ce secteur est donc cruciale pour protéger le patrimoine écologique. D’après l’APS, ce combat est nécessaire pour prévenir la fraude et garantir la durabilité environnementale, tout en permettant aux agents du secteur de détecter et d’éviter les pratiques frauduleuses.
Ce qu’il faut comprendre concernant la Corruption et les détournements de deniers publics est simple et repose sur deux Postulats de départ:
-Celui qui Veut voler et peut le faire , volera
-Celui qui veut voler mais ne peut le faire, ne volera pas
Donc il faut EMPECHER par des mesures de gestion, balises, contrôle à priori, internes.
Voila la solution la meilleure pour le salut
L’homme social est fondamentalement corrompu !