« Le contrôle semencier doit disposer de techniciens bien formés, de laboratoires d’analyses équipés et installés dans des locaux convenables et d’analystes avérés…« , a déclaré l’ancien chef de la Division des semences (Disem), Amadou Tidiane Ba.
« Dans sa configuration actuelle, la Division des semences est loin de disposer de moyens adéquats (personnel technique, moyens financiers et logistiques) pour remplir convenablement ses missions« , a regretté M. Ba, repris par E-Média.
Il poursuit : « D’ailleurs, rien que pour le contrôle des semences pré-base produites par l’Isra dans ses stations, la Disem éprouve toutes les difficultés du monde pour le faire… Actuellement, la Disem ne contrôle que les pré-bases (G3) et les catégories de semences R1 et R2 sont sous la responsabilité des Directions régionales de développement rural (Drdr)« .
« Pour le document intitulé ‘Stratégie de reconstitution du capital semencier’ adopté en 2012, M. Ba pense que sa mise en œuvre a toujours été confrontée à des problèmes de financement« , selon nos confrères.
La même source de rappeler que « la Division des semences (Disem) ou Service officiel de contrôle et de certification (Soc) est le bras technique du ministère de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, chargé du contrôle et de la certification des semences, toutes espèces confondues« .