Dakar Dem Dik: 500 millions F CFA réclamés à l’ex-DG

Le Directeur sortant de Dakar Dem Dikk (DDD), Dame Diop, a été attrait, hier, à la barre du tribunal correctionnel de Dakar pour abus de confiance. Les travailleurs lui reprochent d’avoir détourné, durant sa gestion, des cotisations sociales destinées à l’Institut de prévoyance maladie (IPM) de l’entreprise. Nous apprend l’enquête.

Malgré son départ de la direction de la société de transport Dakar Dem Dikk (DDD), en 2014, Dame Diop était, hier, à la barre du tribunal correctionnel pour répondre de sa gestion à la tête de l’entreprise. Des syndicalistes lui reprochent de n’avoir pas reversé des cotisations du personnel de DDD destinées à l’Institut de prévoyance maladie (IPM). Les plaignants soutiennent que l’ex-DG a détourné la somme de 500 millions de FCFA, alors que les travailleurs cotisaient régulièrement. A la barre, Dame Diop a clamé son innocence. Il déclare avoir trouvé un passif de 423 millions F CFA, à son arrivée à la tête de DDD, en octobre 2012. Malgré ces dettes qui étranglaient la société, à son départ, en août 2014, il n’y avait qu’un encours de 345 millions F CFA.

Mais, selon le conseil des syndicalistes, Me Bidjély Fall, le prévenu est responsable aussi bien du passif que de l’actif. C’est pourquoi, il réclame la somme de 500 millions de F CFA, au titre de dommages et intérêts. Le même montant est réclamé par l’avocat de Dame Diop convaincu que la procédure vise à détruire son client. Selon Me Tandian, la dette est antérieure à l’arrivée de son client. A son avis, la procédure a été initiée contre l’ex-DG, à cause des mesures de redressement qu’il avait prises. Parmi elles, il y a la suppression des heures supplémentaires, le licenciement d’agents qui avaient atteint l’âge de la retraite et l’exigence d’un visa sur les ordonnances des agents malades afin d’éviter les fraudes. L’avocat est convaincu que ces mesures sont à l’origine des attaques contre l’ex-DG. Qu’il n’y a aucune preuve des remises. Me Bamba Cissé, conseil de DDD, a abondé dans le même sens, en soutenant que ‘’la preuve des remises doit être attestée par des bulletins de salaire’’. En l’absence de preuves de la remise personnelle, il a plaidé la relaxe pure et simple.

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