Covid-19 : L’OMS s’attend à un hiver difficile

Alors que les cas de coronavirus et de décès continuent de baisser dans le monde, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’inquiète pour les mois à venir.

Même si « une baisse propice des décès signalés dans le monde » est constatée actuellement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévient que l’automne et surtout l’hiver prochains pourraient être préoccupants du fait du relâchement des mesures sanitaires et de la possibilité d’un sous-variant plus transmissible. « A l’approche du temps plus froid dans l’hémisphère nord, il est raisonnable de s’attendre à une augmentation des hospitalisations et des décès dans les mois à venir », a mis en garde lors d’une conférence régulière de l’OMS sur la Covid, le Dr Tedros Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.

L’organisation redoute surtout une hausse du nombre de cas avec la fin des vacances d’été et de la réouverture des écoles. Plus d’interactions sociales devraient se produire en lieux clos à mesure que les températures baissent.
De plus, « les sous-variants d’Omicron sont plus transmissibles que leurs prédécesseurs, et le risque de variants encore plus transmissibles et plus dangereux demeure ». « Pendant ce temps, la couverture vaccinale parmi les personnes les plus à risque reste trop faible, en particulier dans les pays à faible revenu », a ajouté le Dr Tedros.

« Mais même dans les pays à revenu élevé, 30 % des agents de santé et 20 % des personnes âgées ne sont toujours pas vaccinés », a-t-il insisté. Finalement ces « lacunes » en matière de vaccination représentent un risque pour toutes les communautés. « Alors, s’il vous plaît, faites-vous vacciner si vous ne l’êtes pas, et faites-vous faire un rappel s’il est recommandé de le faire », a redit le Dr Tedros.

Pour le Chef de l’OMS, vivre avec le nouveau coronavirus ne signifie pas faire semblant que la pandémie est terminée. « Si vous allez marcher sous la pluie sans parapluie, prétendre qu’il ne pleut pas ne vous aidera pas. Vous serez quand même mouillé. De même, faire comme si un virus mortel ne circulait pas est un risque énorme », a affirmé le patron de l’agence onusienne.

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