Covid-19: « Le Sénégal n’a pas choisi le vaccin de Moderna…du tout ! », selon Diouf Sarr (Senego Tv)

Le Sénégal n’a pas choisi le vaccin de Moderna, a indiqué ce jeudi 10 décembre, Abdoulaye Diouf Sarr. Selon le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, le pays fait partie d’une alliance dite Initiative (Covaccs), Collectif pour la Valorisation du Civisme, la Culture et la Solidarité, de concert avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Unicef et autres.

L’initiative Covaccs est composée de 177 pays dont les 56 ont des revenus intermédiaires faibles. Le Sénégal fait partie de ce dernier groupe. « L’objectif de l’alliance est de faire en sorte que si le vaccin arrive, qu’il y ait une possibilité d’en avoir pour notre population« , a déclaré Abdoulaye Diouf Sarr lors « du gouvernement face à la presse« .

Vaccin de Moderna 

Dire que le choix du Sénégal de faire quoi que ce soit concernant le vaccin de Moderna est tributaire de la décision de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) qui peut ou non l’homologuer et donner son feu vert. « Le Sénégal n’a pas choisi Moderna. Je veux que ce soit clair et que les gens le sachent« , a précisé le ministre de la Santé et de l’Action Sociale.

Prudence 

L’autorité reste prudente sur ce vaccin qui défraie la chronique depuis quelque temps. Une occasion pour le ministère de la Santé de s’interroger sur le partenaire avec qui collaborer « d’abord » dès l’arrivée du sérum. Selon Abdoulaye Diouf Sarr, il sera question – d’emblée – de sécuriser  » la ligne de front  » en l’occurrence le personnel de Santé  et d’Action sociale, les personnes âgées, les Sénégalais qui ont des comorbidités.

Doute sur le vaccin

Le vaccin n’est pas encore arrivé. Mais le doute plane déjà. « Dans l’histoire du vaccin, sur les essais cliniques, il y a toujours eu des doutes. Et c’est le cas pour celui-ci. Si vous vous souvenez, il en était de même lors des essais sur le vaccin du cancer sur le col de l’utérus. Beaucoup de gens étaient réticents. On les comprend. Mais nous avons des stratégies de communication, d’information et de formation qui nous permettent de régler ces questions« , a notamment assuré M. Diouf Sarr.

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