Covid-19 : La coordonnatrice de l’équipe de résilience de la FAO alerte…

« Les agriculteurs doivent pouvoir vendre ce qu’ils ont produit mais aussi avoir accès aux champs et aux marchés pour se préparer à la principale saison agricole 2020/2021…« , selon la coordonnatrice de l’équipe de résilience pour l’Afrique de l’Ouest, au sein de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et de l’agriculture (FAO). Coumba Sow faisait le constat sur l’ampleur de la pandémie du Covid-19 en Afrique et en particulier en Afrique de l’Ouest.

« La menace d’une épidémie de criquets pèlerins et…« 

Elle a alerté, selon seneweb, sur les conséquences que cette pandémie pourra engendrer sur le plan agricole, économique et sociale. Pour Coumba Sow, « il s’agit d’une région complexe qui est frappée à la fois par la faim chronique, l’insécurité, le changement climatique, la menace d’une épidémie de criquets pèlerins et, aujourd’hui, par la pandémie du Covid-19. Chaque année, les cinq pays parmi les dix qui se trouvent en bas de l’échelle de l’indice de développement de l’ONU sont des pays d’Afrique de l’Ouest ».

Les inquiétudes de la FAO…

« Aujourd’hui, la FAO est particulièrement inquiète face à la crise humanitaire dans le Sahel central, une région qui inclut le Burkina Faso, le Mali et le Niger… Dans cette partie de l’Afrique, environ quatre millions de personnes luttent déjà contre la faim extrême et leur nombre pourrait atteindre les 5,5 millions d’ici le mois d’août. Pour bien comprendre, il faut savoir qu’au Burkina Faso, plus de deux millions de personnes pourraient se trouver en situation de faim extrême d’ici le mois d’août, c’est-à-dire au pire moment de l’année, au début de la saison maigre lorsque la nourriture se fait plus rare. Ce chiffre a triplé par rapport à l’an dernier pour la même période…« , poursuit-elle.

« Les agriculteurs doivent pouvoir…« 

« Ce qu’il faut absolument savoir, c’est que la pandémie se répand durant des mois qui sont cruciaux pour la région, car ce sont ceux où les populations doivent ensemencer leurs champs et/ou se déplacer avec leurs bêtes… Les agriculteurs doivent pouvoir vendre ce qu’ils ont produit mais aussi avoir accès aux champs et aux marchés pour se préparer à la principale saison agricole 2020/2021. Les éleveurs ou les bergers nomades doivent pouvoir se déplacer avec leurs bêtes. Il faut que les gouvernements et les acteurs humanitaires aident les populations qui ont besoin d’une aide alimentaire, nutritionnelle et d’urgence pendant la saison maigre…« , souligne Coumba Sow.

« Les gouvernements ont pris des mesures…« 

Si la pandémie continue à se répandre, « elle représentera une menace de plus en plus grande, avec une augmentation du nombre de personnes déplacées, une réduction progressive de l’accès aux services sociaux de base, une hausse des prix des denrées alimentaires, une diminution des denrées alimentaires… Les gouvernements ont pris des mesures comme la distanciation sociale et la fermeture des marchés. Cela créera des perturbations sur les marchés, tant pour les commerçants que pour les consommateurs« .

2 COMMENTAIRES
  • Malick Diallo

    merci comba de votre alerte mes domage pour le senegal le gouvernement en question avait la pour lautosufussance en riz mes domage ce gouvernement senegalais a fait echec dans ce domaine yavait du serieux ni de suivie pour le probleme des criquets est oiseaux les cultivateur ont dejas alerter le gouvernement senegalais donc ce gouvernement doit prendre les devant cest important un homme averti en vaut deux a bon entendeur salue vive la republique

  • Ndiogou Gueye

    Vraiment notre continent est pauvre.
    Quid de nos dirigeants, qui ne font que s’enrichir sur le dos des populations ?

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