Coronavirus : Plus de 500 touristes bloqués à la station balnéaire de Saly Portudal

Plus de 500 touristes sont bloqués dans les hôtels de la station balnéaire de Saly Portugal. Pour cause, il n’y a pas de vol disponible pour le rapatriement vers leurs pays d’origine. Les hôteliers disent travailler à perte. Le directeur général de l’Agence sénégalaise de la promotion touristique en visite sur les lieux, promet de les aider.

La suspension des vols commerciaux à destination de plusieurs pays d’Europe et d’Afrique a bel et bien des effets collatéraux. C’est le cas des touristes sont coincés à Saly. Mais le directeur de l’Agence sénégalaise de la promotion touristique a promis de les aider. « Hier, on a échangé au téléphone avec la plupart des directeurs des grands hôtels du Sénégal. On a appelé beaucoup d’acteurs avec qui, on s’est enquéri de la situation sur place : les départs des touristes mais aussi les difficultés qu’ils peuvent avoir pour leur rapatriement vers leurs pays d’origine », a déclaré Pape Mahawa Diouf qui était e visite sur les lieux.

Calvaire des réceptifs

Les hôteliers ont envie de fermer leurs réceptifs. Seulement, ils ne savent pas à quel Saint se vouer. Les centaines de touristes peinent à trouver un avion pour quitter les lieux. «Je pense que pour le moment, la situation, c’est plus la gestion de l’évacuation de nos clients. On se consacre à cela essentiellement. N’empêche, on pourrait s’inscrire dans les perspectives de fin de crise. Naturellement, qu’est-ce qu’on devrait faire ensemble pour surmonter cette difficulté-là », a fulminé Boubacar Sabaly, président du Syndicat d’initiative et de tourisme des régions de Thies et Diourbel.

Solution

Les autorités comptent aider les réceptifs afin de trouver une solution. « Il s’agit pour nous de les assister, de les accompagner, de jouer ce rôle d’interface avec les agences de voyage mais aussi surtout l’opérateur et les compagnies aériennes pour faciliter déjà cette évacuation. Qu’on ne les laisse pas seuls de devoir gérer ça sans qu’on puisse donner l’information à l’Etat. Et au besoin, peser de tout notre poids pour faciliter ces évacuations et que ça se passe de la meilleure des manières », a expliqué Pape Mahawa Diouf.