Coronavirus : Parlons du «Khar Yallah» que l’Etat sénégalais veut nous imposer (T. Bocoum)

Maintenant que l’Etat sénégalais, à travers le Président de la République, a fini de nous faire comprendre que notre pays n’a pas les moyens de rapatrier 13 Sénégalais bien portants, résidant à Wuhan et menacés par le coronavirus, qu’il nous dise comment il compte protéger 16 millions de Sénégalais face à un virus qui est presque à nos portes.

Que devons-nous attendre d’un État qui ne semble nullement se préparer à certaines éventualités et qui a très tôt jeter l’éponge ?

L’Etat sénégalais ne peut pas continuer à faire semblant de vivre dans un autre monde. Un monde sans menace d’un virus qui évolue dangereusement.

Nous invitons les autorités sénégalaises dont le rôle est d’encadrer et de protéger nos compatriotes vivant à l’étranger, à communiquer avec nos compatriotes vivant en Italie et qui sont concernés par les mesures de mise en quarantaine de certaines villes.

Nous invitons l’Etat sénégalais à anticiper davantage sur l’évolution du coronavirus en renforçant la campagne de communication sur les mesures de prévention en direction des populations sénégalaises.

Que des mesures sanitaires de prévention efficaces soient prises à nos frontières.
Qu’une équipe de veille mobilisant l’ensemble des compétences du pays sur la question soit mise en place. Que l’ensemble des 78 districts sanitaires du Sénégal portent la sensibilisation en impliquant les acteurs communautaires.

Le terme « nous n’avons pas les moyens… » que le Président de la République avait maladroitement utilisé n’est certes pas une source de motivation pour les équipes en charge de ces questions mais l’Etat ne peut pas ne rien faire.

Nous ne pourrons pas accepter, dans cette affaire, que le nom du mythique quartier de Grand-Yoff soit étendu au Sénégal : « Khar Yallah ».

* Thierno Bocoum
Président du mouvement AGIR

5 COMMENTAIRES
  • Ousmane Senghor

    c’est faut comment il a mal parlé c’est pas vrait pourquoi ne pas dire la vérité Maky ne te répond pas tu est un haut parleur du courage

  • charles

    ECOUTE NOUS MONSIEUR PLUSIEURS PAYS AFRICAINS N’ONT PAS LES MOYENS POUR LUTTER CONTRE CETTE MALADIE.
    ET TU SAIS BIEN LE NIVEAU TRES BAS VOIR INEXISTANT DE LA PRISE EN CHARGE SANITAIRE AU SENEGAL.
    UN PAYS OU IL MANQUE DE DOLIPRANE,
    UN PAYS OU ON SE SOIGNE CHEZ KEUR SERIGNEBI.
    C’EST LA POLITIQUE,MAIS IL AUSSI DIRE LA VERITE.

  • Abdou Mbaye

    Mais vs ont vous paye pour defendre macky ds les resaux des domerams bilay vs ete des laches

  • renè diagne

    cette fois mr bocoum je ne vous comprends pas .dernierement vous parliez de la nécessité de se mettre ensemblepour les questions de sécurité nationale entre autres ,aujourdhui que ce peril guett e les pays africains vous semblez vous plaire ai denigrement plutôt qu à fournir des suggestions de nature contenir ce fléau. d ores et déjà vous n êtes pas sans ignorez les mesures déjà prises par l autorité concernant nos frontières,malgré leur porosité,du suivi de nos compatriotes de la diaspora ……..ceci n occultant en rien le constat de la triste réalité de nos infrastructures si peu bien équipées pour pareils fléaux.ce genre de combat est celui de tous et sans voyez moi.

  • charles

    MOI PERSONNE NE ME PAYE.
    JE DONNE MON AVIS TOUT SIMPLEMENT.
    JE NE SUIS PAS DANS LA POLITIQUE.

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