Conseil constitutionnel : Démêler l’embrouillamini ? La réponse de Mame Mb. Niang qui va chambouler…

Le Conseil constitutionnel contesté. Une pile de recours de candidats recalés, aussi bien bien de l’opposition que du pouvoir, sur sa table. Le Président Macky Sall, patron du  Conseil Supérieur de la Magistrature interpelé. La candidature du principal chef de l’opposition invalidée, Le  ministre Mame Mbaye Niang propose des négociations. Voila la complication qui affecte le processus électoral sénégalais, à un mois de la Présidentielle. 

Confusion inextricable, embrouillamini. C’est du moins ce qui caractérise, selon certains candidats, le contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel qui a reçu de nombreuses réclamations..

Les choses se précipitent par saccades et compliquent la tâche aux acteurs, à l’Etat :

Le collectif de la quarantaine de candidats aux dossiers de parrainage invalidés, après le dépôt de leurs recours au Conseil constitutionnel,  écrivent à Macky Sall aux fins d’une reprise du contrôle du parrainage suite aux graves manquements relevés lors du contrôle de validation.

Ils ont listé comme manquements, la non-disposition du fichier général des électeurs, la non-fiabilité  du fichier général des électeurs, la disparition de parrains

Karim Wade, dans la soupe, suite au recours de Thierno Alassane Sall, se débat, pour prouver sa perte de la nationalité française.

Au parti Pastef dissous, on met en lumière les enjeux cruciaux entourant la recevabilité de la candidature de Ousmane Sonko pour l’élection présidentielle de 2024.

La coalition Benno Bokk Yakaar a déposé des recours contre certaines candidatures qui ont été validées par le Conseil constitutionnel.

Le ministre Mame Mbaye Niang, en rescousse, sur rfm, propose des concertations avec l’opposition, non sans rejeter les accusations selon lesquelles le fichier électoral est biaisé.

Face à ce désordre, va t-on vers un report de la Présidentielle comme souhaité par Souleymane Jules Diop? Et rebattre les cartes ?  Le chef de l’Etat sera t-il sourd aux requêtes des candidats ? Le Conseil constitutionnel, restera t-il amorphe face aux recours pertinents?

La réponse prépondérante du chef de l’Etat, Macky Sall, gardien de la constitution des pouvoirs, est attendue.

Pendant ce temps, les mandataires dont les dossiers ont été invalidés sont attendus au conseil constitutionnel ce mercredi 17 janvier.

7 COMMENTAIRES
  • diouf

    Du n’importe quoi ces gens ne veulent pas allera aux elections

  • ly

    Du jamais vu , je suis sidéré par tant de maladresses et dire que notre pays était 1 vitrine de la démocratie pffff

  • Hyte

    Analyse incongrue

  • Khoussi

    Est-ce que les Elections Présidentielles peuvent être reportées de six (6) mois ? Est-ce que cette période de transition, qui débutera le 26 février 2024, pourra être gérée par des personnalités neutres chargées d’organiser les élections ???
    Il n’est pas question que le mandat de Macky Sall aille au-delà du 26 février 2024 ! Le consensus obtenu sera encadré par une loi votée à l’Assemblée Nationale.

  • Teuf

    Toutes ces conneries font l’affaire des politiciens véreux qui jouent avec l’esprit d’honnetes citoyens.

  • Khoussi

    Sur la nationalité du candidat Karim Wade, je vous renvoie au débât rapporté le Jeudi 11 février 2016 par le journaliste d’Ouestafnews, Samba Dialimpa Badji portant sur « Sénégal: mais qui veut nous imposer un (faux) débat sur la nationalité? (LIBRE OPINION) ». Il faut absolument le lire pour comprendre que c’est bien le Président Abdoulaye Wade qui avait introduit l’exigence d’une nationalité exclusivement sénégalaise à tout candidat à la Présidence de la république dans la Constitution proposée aux sénégalais en 2001. Il ne pensait qu’un jour son fils Karim Wade, dont il reconnaissait la nationalité française, pourrait être un jour candidat à la Présidence du Sénégal. En 2016, le même Président parlait de « disposition discriminatoire » ! En 2024, si Karim Wade a réellement perdu sa nationalité française en y ayant renoncé, il est difficile de comprendre son inscription sur le fichier électoral de la France à la date du 13 janvier 2024 ! Rappelons que la radiation du fichier électoral est automatique pour tout français dont la demande de renoncement à sa nationalité est ACCEPTEE. Oui, puisque cette demande peut être REFUSEE dans certains cas (problèmes d’héritages, de biens immobiliers contentieux, etc). Soyons donc prudents dans tout ce qui se dit dans la presse sénégalaise !

  • DIOUF ABDOULAYE

    Je pense sincèrement que tous les acteurs politiques doivent se parler.
    Dans ce cas , il faut renvoyer les élections , le temps d’aplanir les difficultés.
    Il ne sert à rien d’organiser des élections dont l’issue peut mener le pays dans une situation difficilement maîtrisable .
    Le SÉNÉGAL est au dessus de Celui qui sera élu .
    Me WADE et Mr DIOUF se parlaient à chaque fois que l’impasse était constatée . Pourquoi les acteurs politiques actuels semblent ne pas vouloir se parler?
    Le SÉNÉGAL doit rester la priorité pour tous .

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