Conflit Casamance : 6 000 réfugiés casaçais optent pour la nationalité Bissau-guinéenne

La Guinée-Bissau est le pays qui a accueilli le plus de réfugiés pendant le conflit de la Casamance. Parmi les 8 000 réfugiés de la région naturelle en Guinée-Bissau, pays frontalier avec cette partie du Sénégal, 6 000 ont choisi la nationalité Bissau-guinéenne. C’est le rapport du Haut-commissariat des réfugiés (HCR) remis hier aux autorités guinéennes qui le confirme.

Des milliers de déplacés

Les trois décennies de « ni paix, ni guerre » dans la Casamance minées par une rébellion indépendantiste, ont fait fuir des milliers de populations vers les pays limitrophes, notamment la Gambie et la Guinée-Bissau. Ces réfugiés ont tout laissé derrière eux pour sauver leurs vies au lieu d’être la cible, soit des militaires Sénégalais, ou des rebelles du Mfdc, informe Lii Quotidien.

Originaires de la région naturelle de Casamance nationalisés bissau-guinéens

Ce mauvais souvenir a poussé beaucoup à vouloir rester définitivement dans leur terre d’accueil et choisir la nationalité Bissau-guinéenne. Selon le rapport du Haut-commissariat des réfugiés (Hcr) 2020 remis hier jeudi aux autorités bissau-guinéennes  par la cheffe du bureau du Hcr, Eunice Queta Esteves, il est mentionné des certificats de naissance et des cartes d’identité guinéenne délivrés à plus de 6 000 réfugiés. Et la plupart d’entre eux sont originaires de la région naturelle de la Casamance (Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) et résident dans la région Cacheu en Guinée-Bissau.

9 COMMENTAIRES
  • Gorgui

    Voila le combat que doit mener Guy Marius et compagnie : le retour des réfugiés sénégalais de la Casamance

    • Mamadou Diédhiou

      Ah bon! C’est le combat de GMS? Et c’est lui qui doit assurer leur sécurité, les réfugiés ont demandé la nationalité bissau-guinéenne parce qu’ils s’y sentent en sécurité. En Casamance il suffit que votre ennemi vous dénonce comme rebelle et les militaires te mettent hors d’état de nuire, s’il te dénonce chez les rebelles comme anti rebelle votre vie ne tient plus qu’à un seul fil, il faudra composer aussi avec les sentinelles éternelles càd les mines. Si les réfugiés se retrouvent en paix, qu’ils voient qu’ils ont plus d’opportunités économiques surtout dans le domaine agroforestier alors pourquoi revenir au Sénégal?

  • Faute élémentaire

    Naturalisé au lieu de nationalisé

    • Mamadou Diédhiou

      Je vous le concède, mais ce n’est pas que je suis nul en français, je tape le mot qu’il faut, le correcteur automatique écrit autre chose, si je ne relis pas eh bien vous avez le résultat tel que constaté. Merci pour votre remarque.

  • Ardo sow

    Svp restez way. On a besion de vous c’est le systéme n’est pas bon mais ça va changer.

  • Cheikh Amidou TOURE

    Tout ça par la faute de fous que Sonko est entrain d’imiter. Ils ont fait croire à de jeunes casamancais qu’ils vont accéder à l indépendance et devenir riche patati patata… C est ce Sonko essaye de faire, en abusant de l immaturité de certains jeunes

  • Yakhouba Fall

    Si vous faites le trajet Bissau-San Domingos, sens inverse, en voiture, vous verrez pendant tout le trajet, si vous êtes dans un transport en commun, des hommes pour la plupart des adultes qui stoppent ou tentent de stopper des cars ou mini-cars pour demander de l’aide.

    Le chauffeur du véhicule dans lequel j’ai effectué en 2007 le trajet Bissau-San Domingos-Bissau, conducteur d’une  »Hiace » s’étant arrêté pour remettre 200 F CFA à un jeune stoppeur m’a dit, dans un assez bon français, en cours de route (j’étais juste devant à côté de lui) que tous ces gens sur la route, arrêtant des véhicules, sont des réfugiés venus de la Casamance. Ils ont fui leur village et la guerre. Ils vivent ici totalement démunis, dans des huttes de fortune, loin de leurs familles et ne peuvent y retourner craignant pour leur sécurité et leur vie. Ils vivent de mendicité ou des aides des populations bissau-guinéennes, de celles parfois rares de quelques Ong ou de celles de générosités privées dans le pays.

    Dans la ville de Inghoré située sur le trajet (la nationale) est monté un homme ayant entre la trentaine et la quarantaine, c’était un jour de fin de semaine et que le chauffeur connaissait. Assis derrière nous, il se mit à demander de l’aide à la dizaine de voyageurs que nous étions. Il exposera pendant le voyage sa situation de refugiés. Son histoire est poignante, triste. Quelques âmes charitables l’aideront un peu. Muni d’un classeur, il dit à un voyageur, dans un bon français, être titulaire du DFEM sénégalais. Ayant fui la Casamance, il se rendait à Bissau pour déposer un dossier de candidature dans une Ong française qui recrutait des enseignants du français à Bissau en raison de 50.000 F CFA le mois.

  • Kande abdou

    ????Votre rédaction est hor sujet y a pas date 01/20????c’est une histoire vendeur de thiafe
    ????Si vous ne connais pas l’histoire du Sénégal retourne au CM2 il faut savoir aussi si tu écris une histoire n’oublie pas les dates ???? pauvre journalistes????????????????????

  • Lamine Thior

    Bonsoir cher cheick amidou Touré je suis un natifs de la Casamance .
    Et j’aimerais que tu arrête avec tes conori car le dossier de la Casamance est un dossier très sensible .
    Ont a eux des pertes humaines des pertes matérielles et certaines personnes ont perdu leur intégrité leur dignité et ……..
    Donc le problème de la Casamance ne le fait pas un jeu politique car ont n’a beaucoup souffert . Tu es jeune c’est pour cela tu ne comprends absolument rien dit tout donc je dit ( monsieur grande gueule ferme moi ta sal bouche si tu n’a rien à dire et si tu n’a rien à faire casser toi ok)

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