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Conduite des affaires de l’Etat: « Au Président Diomaye Faye, on ne peut pas réinventer la roue », dixit le Pjd

Conduite des affaires de l’Etat: « Au Président Diomaye Faye, on ne peut pas réinventer la roue », dixit le Pjd

Plus d’un mois après son installation à la magistrature suprême du pays, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a posé des actes diversement appréciés par la classe politique. Du haut de son expérience politique, le secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD), Cheikh Ibrahima Diallo, prévient contre toute tentative de plonger le Sénégal dans des aventures socio-économiques sans queue ni tête. Il informe que tous les instruments macro-économiques ont déjà été élaborés, donc il est inutile de vouloir enfoncer des portes ouvertes.

« Le Sénégal est un pays solide de par son administration, son passé politique et sa constitution démocratique. Les politiques publiques en termes d’investissement, en termes économiques, ont été théorisées et mises à l’épreuve des décennies durant. Donc, aujourd’hui, il n’est pas surprenant que les institutions financières internationales comme le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque Mondiale (BM), ainsi que les agences de notation financière, nous octroient leur confiance à chaque occasion », a expliqué Cheikh Ibrahima Diallo.

Pour lui, ces performances ont été réalisées par des commis de l’État qui n’ont aucune coloration politique et qui sont sur place, disponibles pour collaborer, au nom de la continuité. « Le président de la République a sous sa direction des Sénégalais compétents, formés à bonne école, prêts à servir le pays. Il lui serait préjudiciable de ne pas les utiliser, compte tenu de leur connaissance et expérience engrangées au sommet de l’État. À Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, on ne peut pas réinventer la roue », a-t-il conseillé au nouveau locataire du palais de Roume.

« Pour nous, il n’y a aucun complexe à user du Plan Sénégal Émergent (PSE), car le président Macky Sall a bâti sa gouvernance sur des acquis de Me Abdoulaye Wade, comme il l’avait lui-même fait avec Abdou Diouf. L’essentiel est d’évaluer sérieusement les programmes, de conserver les points positifs et de remédier, si nécessaire, aux manquements. De conserver les experts avérés aux mains propres et de ne pas emprunter le chemin sinueux du révisionnisme politique, qui ne fera que retarder le décollage tant souhaité du Sénégal », a ajouté le secrétaire général du parti Justice et Développement.

Il martèle que le pouvoir en place aura moins de temps de grâce que les précédents, car ils ont vendu à la masse juvénile des banlieues et des campus universitaires « un paradis terrestre » qui n’existe nulle part. « Le développement est un processus long et pénible, et nous avons peur que l’impatience ne grandisse au niveau des populations qui croient fermement à l’État providentiel, alors que celui-ci n’existe pas sur notre planète. »

Pour conclure, il a salué l’inauguration du TER qui, selon lui, marque une preuve indélébile de la continuité de l’État et de ses programmes.

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