Collectif des jeunes du Fouta (FJF) : « En quête d’émergence… »

« Le Fouta veut aussi être émergent…« ,  crie le Collectif des jeunes du Fouta (FJF). Adramane Ndiaye, son coordonnateur et Cie ont fait face à la presse ce mercredi, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), pour formuler des doléances. 

« La nation sénégalaise est une et indivisible. Le peuple sénégalais, d’Est en Ouest, du Nord au Sud, représente une famille solide partageant des valeurs multiséculaires. L’Etat du Sénégal, quel que soit le régime ou l’équipe dirigeante, a le devoir de préserver l’intégrité nationale et le bien-être de chaque citoyen« , note M. Ndiaye qui rappelle que « de l’indépendance en 1960 à nos jours, différents régimes se sont succédé à la tête de l’Etat. Chaque régime avait eu à concevoir et à dérouler un programme devant impulser le développement du territoire national à tous les niveaux (économique, social, sanitaire etc…)« .

Ainsi, ils citeront celui du président sortant, Macky Sall, le Plan Sénégal Émergent (PSE) « dont la finalité devrait permettre d’améliorer durablement les conditions de vie de tous les citoyens dans les quatre coins du pays. Ce programme est louable, mais il renferme des manquements dans la prise en compte des besoins et des aspirations d’une grande partie des populations du pays. L’acte 3 de la décentralisation est un axe clé de ce programme, mais sa mise en œuvre peine à être concrétisée sur le terrain« .

Cependant, dans la zone du nord (le département de Podor et la région de Matam), et « traditionnellement appelée le Fouta« , il estime que « les prémisses d’une émergence escomptée pendant ces sept dernières années est encore invisible« . Et ce, « sur tous les plans« . « Les populations locales attendent des actes concrets pour l’amélioration de leurs conditions d’existence. Cette partie du pays est confrontée à des défis environnementaux, économiques, sanitaires, alimentaires, nutritionnelles… Sur le plan environnemental, le Fouta subit les effets néfastes du changement climatique avec des attaques fréquentes du désert saharien…« , regrette Adramane Ndiaye.

A cet effet, le collectif lance un appel à toutes les filles et tous les fils du Fouta, « où qu’ils soient à travers le monde ; Qu’ils soient politiciens, intellectuels, hommes ou femmes d’affaires…« , à contribuer à l’émergence du Fouta.

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