Informé hier de ce dénouement, il affirme que « Tout au long de cette difficile épreuve, je n’ai jamais été habité par le doute ; intimement persuadé qu’un jour, je serai définitivement innocenté, parce que dans la vie de tous les jours, j’ai, autant que faire se pouvait, ordonné le convenable et interdit le blâmable. C’est fort de ce principe que je suis entré en prison – une demeure honorable pour des gens nobles – par une entrée de vérité et j’en suis sorti par une sortie de vérité ».
En réalité, « Pendant les douze mois de ce singulier combat judiciaire, j’ai attendu la tempête les mains dans les poches ; j’ai été endurant et Allah aime les endurants. Injustement, j’ai été accusé de complicité d’enrichissement illicite : un bien grand mot pour moi. Savez-vous que le jour de mon incarcération, je n’avais pas plus de dix (10) millions de francs Cfa dans mon compte bancaire ? Allah est garant de ce que je dis ! Alors m’accuser d’enrichissement illicite a été surprenant et renversant », confie-t-il.