Cheikh Bamba Dièye : « La pauvreté a atteint un niveau extraordinaire dans notre pays… »

« Il n’y a pas une politique d’emploi crédible…« , d’après Cheikh Bamba Dièye sur Rewmi FM. Invité de l’émission « Grand Oral » le samedi 1er mai, le leader du Front pour le Socialisme et la Démocratie/Benno Jubël (Fsd/Bj) a été interpellé sur la problématique de l’emploi des jeunes au Sénégal.

Cheikh Bamba Dièye invite l’Etat à soutenir les familles pour juguler la faim avant de proposer des schémas fast-track d’emploi sur lesquels on n’a aucune prise. Morceaux choisis.

« Origine » du chômage des jeunes…

« Ce sont des échecs répétés de toutes les politiques de développement qui ont été mises en branle depuis les indépendances. Vous savez lorsqu’après plusieurs siècles de colonisation, d’esclavage etc, le moment des indépendances aurait dû être un moment d’introspection… Je crois qu’on a raté le coche à l’époque des indépendances. Ceux qui ont remplacé les occidentaux, ils se sont juste contentés d’occuper leurs places, d’avoir les mêmes habits, les mêmes attitudes, les mêmes comportements« , souligne Cheikh Bamba Dièye.

Il poursuit : « C’est la raison pour laquelle en 1996, lorsque le Sénégal a eu plus d’un million de tonnes d’arachides, nous étions un peu plus de 3 millions et vous vous rendez compte presqu’en 2017, 2019 voire 2020, ce même Sénégal qui est aujourd’hui composé de presque de 16 millions d’individus peine à avoir ce même tonnage qui était disponible parce que des conditions climatiques s’y prêtaient. Cela veut dire que sur toutes ces périodes là sur un secteur aussi stratégique que l’agriculture nous n’avons pas été capables de performance… »

Sur la politique de l’emploi…

« Je pense que nous sommes encore en train de nous tromper. Depuis les indépendances jusqu’à maintenant on a construit plus la pauvreté que des opportunités d’emplois. On a construit la pauvreté, on l’a ensuite entretenue avant de la faire évoluer. La réalité aujourd’hui et dans les enquêtes les plus récentes qu’on a sorties, la pauvreté a atteint un niveau extraordinaire dans notre pays. Les enquêtes nous ont montré que dans la banlieue de Dakar, les gens sont réduits à avoir un seul repas par jour. Et quel repas ? C’est de la bouillie de maïs sans sucre ou sucrée avec du sel. C’est une enquête qui ne date même d’un mois« , souligne-t-il.

3 COMMENTAIRES
  • Daouda Samb

    dangay doul

    • satar

      kiikay ab fenn kaat pire leu
      Avec les chiffres et dates qu il avance tout, tout , tout est faux ! Une juxtaposition qui peut laisser penser qu il sait alors que lii mouy wakh yeup ay douli neeeeen leu !

      C’est pitoyable

  • Ndiaye

    Quel menteur

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