Centrafrique : Albert Yaloké Mokpème a commenté les actions subversives des casques bleus marocains

Dans un point de presse qu’il a animé avec les professionnels des médias le 4 mai dernier, le ministre conseiller et porte-parole de la Présidence de la République Albert Yaloké Mokpèmea indiqué que la population de l’Est de la Centrafrique exige le remplacement du contingent marocain dans les plus brefs délais en raison de ses activités subversives.

Ainsi, les activités subversives et les manœuvres provocatrices des casques bleus de la MINUSCA déployés dans l’Est de la Centrafrique continuent de susciter une vague d’indignation. Albert Yaloké Mokpème a fait savoir que les populations du Mbomou et du Haut Mbomou exigent le retrait inconditionnel du contingent marocain, qu’elles considèrent comme la source des troubles.

Selon les habitants du Mbomou et du Haut Mbomou, les casques bleus marocains ne remplissent pas leur mission conformément au mandat confié à la mission de l’ONU, notamment en ce qui concerne la protection des civils. Les casques bleus marocains sont activement impliqués dans des manœuvres illégales et des échanges avec des rebelles armés, notamment l’UPC, très active dans la région. « La population de l’est du pays continue de se plaindre du comportement du contingent marocain qu’elle accuse d’être complice de l’UPC et demande que ce contingent soit relevé. Des informations en provenance de cette région du pays font état de ce que les casques bleus marocains collaboreraient avec les groupes armés et font des trafics dans la région. Des leaders d’opinion ont eu à se prononcer par rapport à ces informations qui je crois, doivent déjà être remontées au niveau des responsable de la MINUSCA à Bangui » a souligné Albert Yaloké Mokpème.

Depuis des mois, les habitants de l’est de la Centrafrique dénoncent les agissements des casques bleus marocains stationnés dans leur région et souhaitent leur remplacement. En effet, le contingent marocain a été accusé à plusieurs reprises d’alimenter les conflits armés et de maintenir le chaos pour assurer la prorogation de son mandat. 

(Par Sakari A.)