Carte d’identité biométrique de la Cedeao : un véritable chemin de croix

Entre longues files d’attente, nuits blanches, pannes de machine, insuffisance de commissions et de ressources humaines, la confection de la carte d’identité biométrique de la Cedeao est un véritable chemin de croix pour les Sénégalais.

Cette nouvelle carte offre plus de fonctionnalités et, surtout de sécurité. Mais aussi une carte d’électeur au verso, plus commode pour l’électeur. Dans tous les quatre (4) coins du pays, les problèmes ne manquent pas. Les lenteurs et le copinage ont vite pris place dans certaines localités à l’instar de Vélingara, rapporte le correspondant de « Le Quotidien ».

A la préfecture de Ziguinchor par exemple, c’est toujours la grande affluence depuis le lancement officiel des opérations. Mais la machine fait défaut. Car, « quand la machine chauffe, elle s’arrête. Il faut attendre quelques minutes avant de la redémarrer à nouveau pour poursuivre les opérations« . Aux pannes de la machines s’ajoutent les coupures intempestives d’électricité qui les envoient par moment, au chômage.

Les Thiessois de leur côté réclament plus de commissions car, ne disposant qu’une seule et qui roule au ralenti. Ainsi veulent-ils que les autorités ouvrent les 15 autres commissions du département de Thiès pour les soulager.

A Diourbel, la psychose des dix mille (10 000) francs CFA pousse les habitants à rejoindre en grand-nombre la seule et unique commission administrative de la localité. Il faut rappeler que l’obtention de cette carte biométrique de la Cedeao est gratuite pour les six premiers mois, passé ce délai , elle sera facturée à 10 000 F CFA. Matam, Fatick, Kédougou, Sédhiou et autres, les problèmes restent les mêmes : le manque de commissions, et de matériels. Les populations demandent d’ores et déjà une prolongation des six mois de gratuité de cette carte.