Les autorités camerounaises ont récemment autorisé la commercialisation d’une huile végétale dite Vrac, initialement interdite en raison de non-conformité aux normes sanitaires et de conditionnements douteux. Cette décision, prise par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, semble viser à soutenir les producteurs locaux de la filière huile de palme en difficulté financière et commerciale.
Le gouvernement a spécifié que cette autorisation exceptionnelle cible des industries comme les boulangeries et les savonneries, qui utilisent en grande quantité cette huile. Néanmoins, le ministre a émis une mise en garde contre les risques sanitaires liés à l’utilisation de cette huile, et a annoncé l’intensification des contrôles sur le marché.
Les opérateurs économiques justifient l’utilisation du Vrac par des réductions significatives de coûts, ce qui inclut l’évasion fiscale sur l’emballage et la TVA. Cette mesure est cependant perçue comme une menace potentielle pour la santé publique, exacerbant les tensions autour des normes de sécurité alimentaire.