Pendant près de dix ans, le commerçant A. Gaye tenait une véritable pharmacie clandestine dans sa boutique du quartier Médine, à Mbour. Son trafic a pris fin le 10 octobre dernier, après une dénonciation anonyme.
Selon L’Obs, les éléments de la police urbaine de Diamaguène ont effectué une descente surprise dans le commerce, découvrant une importante quantité de médicaments dissimulés dans des seaux : paracétamol, Cac 1000, pilules et gélules. Une perquisition à son domicile a permis de trouver un stock encore plus conséquent.
Devant le tribunal d’instance de Mbour, A. Gaye a reconnu les faits, tout en prétendant ignorer leur illégalité. Il a affirmé s’approvisionner auprès d’un fournisseur de Touba dont il ne connaît pas le nom. Malgré sa demande de clémence et sa tentative de minimiser la durée de son activité, le commerçant a été reconnu coupable et condamné à un an de prison, dont deux mois ferme.
