La chambre de contrôle du tribunal militaire de Ouagadougou a rejeté la demande de liberté provisoire du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana.
L’ancien chef de corps du 12e régiment d’infanterie commando (RIC) à Ouahigouya au nord du Burkina, a été mis aux arrêts le 10 janvier dernier avec huit autres militaires. Ils sont suspectés par les autorités de Ouagadougou d’avoir préparé une tentative de coup d’Etat contre le président d’alors Roch Marc Christian Kaboré.
Le lieutenant-colonel Zoungrana présumé cerveau de l’opération est poursuivi pour « déstabilisation des institutions et blanchiment de capitaux», indique Apa.
Il avait été dans un premier temps libéré en février dernier par la chambre de contrôle du tribunal de Ouagadougou. Mais la décision a été cassée par le tribunal militaire de Ouagadougou qui a ordonné à nouveau sa mise en détention.