L’ancien président bolivien, Evo Morales, a révélé avoir été la cible d’une tentative d’assassinat ce dimanche, soutenant ses déclarations par une vidéo. Selon ses dires, des « hommes cagoulés » ont pris pour cible son véhicule, tirant quatorze fois sur celui-ci, un incident survenu à Cochabamba, au centre de la Bolivie.
Evo Morales, qui a dirigé le pays de 2006 à 2019, a souligné l’agression en précisant : « La voiture avec laquelle je suis arrivé a reçu 14 balles. Moi, ça m’a surpris. Heureusement, aujourd’hui, nous sommes en vie (…). Ce sont des hommes cagoulés qui ont tiré (…). C’était planifié, c’était pour tuer Evo », a-t-il confié à la radio Kawsachun Coca.
La vidéo, partagée sur son compte Facebook, montre, depuis l’intérieur du véhicule en marche, les impacts de balles sur le pare-brise, tandis qu’Evo Morales est assis sur le siège passager. Pourtant, l’authenticité de cette vidéo reste à être confirmée. La légende accompagnant la vidéo mentionne une attaque survenue le matin à Shinahota, impliquant deux véhicules et quatre agresseurs masqués.
Ce développement intervient dans un contexte tendu où divergences politiques entre Evo Morales et le président actuel, Luis Arce, se manifestent. L’actuel président, ancien allié de Morales au sein du parti socialiste MAS, tente d’apaiser les tensions croissantes alors que la Bolivie est plongée dans une crise économique.
Depuis deux semaines, le pays est marqué par des barrages routiers et des affrontements entre forces de l’ordre et partisans de Morales, faisant des blessés parmi les policiers et entraînant des arrestations. À La Paz, Luis Arce a réitéré son engagement pour rétablir l’ordre public, annonçant la nomination de nouveaux responsables militaires pour répondre aux attentes de la société.