Blocus et attaques à Tombouctou: Le drame des civils et des enfants

La ville de Tombouctou est plongée depuis plus d’un mois dans un blocus imposé par des terroristes. Le jeudi 21 septembre, la ville a été ébranlée par plusieurs fortes déflagrations dues à des tirs d’obus de mortier, ciblant des zones densément peuplées par des civils. Les sites ciblés comprennent l’hôpital régional, une pharmacie populaire et un marché très fréquenté (APA, 2023).

Selon un bilan provisoire de l’armée malienne, ces attaques ont fait au moins deux morts et cinq blessés, tous des civils. Cependant, d’autres sources suggèrent un bilan plus lourd, avec quatre civils tués, dont un homme, une femme et deux enfants, et au moins 22 civils blessés, dont quatre enfants et une femme enceinte (APA, 2023).

En raison de ces attaques, l’aéroport de la ville a été fermé et tous les vols ont été annulés. Cette situation survient alors que la ville est déjà en proie à un blocus imposé par les terroristes depuis le 8 août. La ville est effectivement isolée, avec l’arrêt de tous les mouvements entrants et sortants. L’aéroport, cible régulière d’attaques de mortier, est rarement desservi (APA, 2023).

Les enfants sont de plus en plus souvent les principales victimes de cette montée de la violence à Tombouctou. Une attaque le 26 août dernier a coûté la vie à au moins un enfant, tandis que d’autres ont été gravement blessés. Une autre attaque contre un navire civil, le ‘Tombouctou’, sur le fleuve Niger, le 7 septembre, a fait au moins 64 morts et de nombreux blessés (APA, 2023).

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) rapporte qu’au moins 24 enfants sont morts dans l’attaque du navire et neuf autres sont hospitalisés et reçoivent des soins. L’agence onusienne appelle toutes les parties en conflit à prévenir et à mettre fin aux graves violations contre les enfants (APA, 2023).

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