Bénin : Le président Talon limoge son ministre de l’énergie et des mines à cause…

Bénin : Le président Talon limoge son ministre de l’énergie et des mines à cause…

Samou Seidou Adambi n’est plus le ministre béninois de l’Energie, de l’Eau et des Mines. Il a été débarqué du gouvernement ce lundi 06 janvier 2025. L’ancien maire de Parakou (métropole du Nord-Bénin) paie visiblement le prix de ses ambitions présidentielles. 


En effet, la veille, son parti, le Bloc Républicain, l’avait blâmé pour avoir mené des activités en dehors de ses structures formelles, en vue  des élections générales de 2026. Ce qui est contraire à l’esprit de la réforme du système partisan.


Remplacé par Paulin Akponan
En clair, le concerné a entamé des démarches en vue d’une éventuelle candidature à la Présidentielle de 2026, sans impliquer son parti. Il est remplacé à son poste de ministre de l’Energie par  Paulin Akponan, un des ministres conseillers nommés en décembre 2024 par Patrice Talon. Et, ce n’est pas la première fois que le président béninois limoge un ministre qui refuse de laisser les partis choisir les candidats à soutenir à la prochaine élection présidentielle. En octobre 2023, il a limogé l’ex-ministre des sports Oswald Homéky du gouvernement, parce que ce dernier soutenait la candidature de l’homme d’affaires Olivier Boko.



2 COMMENTAIRES
  • Gorgui

    Attention à la dictature rampante du président béninois qui excelle dans l’irrespect des droits de l’homme. Comment peut-on d’émettre un collaborateur fut-il ministre, DG ou responsable quelconque pour des raisons aussi factices et finir par les mettre en prison. Attention, les peuples sont généralement très patients mais attention quand ils décident de réagir. Ça peut faire mal et très mal.
    Il faut de la discipline certes, mais le musellement et les menaces ne passeront pas. C’est fini, la royauté, place à la démocratie, au dialogue et à la liberté ( la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres).
    Travaillons pour changer le visage de l’Afrique et luttons contre la pauvreté dans tous les domaines ( créer de la richesse à partir du travail, construire des infrastructures et des équipements pour l’accès aux services sociaux de base, etc). Le retard est considérable et nos chefs d’État doivent privilégier les visites de terrain pour comprendre dans quelles conditions vivent leurs populations. Prendre conscience de ces défis et y travailler vaut mieux que d’installer la peur dans les pays. Nous devons changer notre vision du développement en même temps de reconsidérer notre perception de la fonction de président de la république en Afrique. Il doit être le premier serviteur, ouvrier, cadre, soldat pour mobiliser fon peuple autour du travail

  • L'étranger

    La dictature en marche

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