Depuis la mi-2022, le Bénin connaît une recrudescence de violence principalement dans sa partie nord, suite à l’infiltration de groupes extrémistes liés à al-Qaïda, rapporte RFI. En 2023, la situation s’aggrave avec 222 incidents violents recensés, incluant des enlèvements de personnes influentes et des collaborateurs des forces de sécurité.
Abdel Aziz Mossi, chercheur à l’université de Parakou, souligne que ces enlèvements servent de moyen de pression et de recrutement pour ces groupes terroristes, renforçant ainsi leur expansion hors du Sahel central. Ces actes ciblent notamment les figures qui ont une connaissance profonde des opérations étatiques et sécuritaires.