Bassirou Diomaye Diakhar Faye confronté aux défis de la gouvernance au Sénégal après 20 jours de présidence

La promesse de rupture systémique dans la gouvernance des affaires publiques du président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar Faye ne se matérialise pas encore pleinement. Malgré quelques avancées, notamment en matière de rationalisation des dépenses publiques, les intentions du chef de l’État semblent peiner à se concrétiser en actions tangibles.

Après son accession au pouvoir le 2 avril, le président a pris plusieurs décisions marquantes. Il a démissionné de son poste de secrétaire général du parti Pastef, interdit le cumul des fonctions à ses ministres, et mis fin à la pratique des cérémonies pompeuses lors des transitions ministérielles. Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt des défis restants, surtout en matière de bonne gouvernance et de reddition des comptes.

Le 17 avril, le président a ordonné la publication des rapports de contrôle des dernières années, une démarche qui semble à première vue louable. Toutefois, cette action soulève des questions, car le pouvoir de publication de ces rapports appartient au président, soulignant une possible démarche de propagande plus que de transparence réelle.

5 COMMENTAIRES
  • Baye Saliou

    Un insipide torchon indigne de votre si suivi journal. Un peu plus de professionnalisme svp, et surtout d’économie de culture et autres sujets pour le développement du senegal.

  • Baye bi

    Wa senego un peu de respect pour le chef de l’état. Merci

  • Samba gueye

    Nous sommes à peine à 20 j de sa prise de fonction.

  • Moth Lamin

    Il faut attendre encore la plaie du Sénégal est assez profonde pour qu’elle soit cicatrisée de suite il faut l’institution il faut arrêter d’attaquer le Président D Faye il faut moins 100 jours.

  • Cheikh Tourè

    Qu est ce qu il peut faire en 20 jours ? Il faut que le Président aille à son rythme pour arriver à un changement. L’impatience des bavards de la société civile et des politiciens professionnels ne doit pas le déstabiliser. La redition des comptes et divers contrôles ne doivent pas être des actions méchantes comme le souhaitent les nombreux fous de l arène politique

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