Basket: Incertitude sur l’organisation de l’Afrobasket masculin 2017 par l’Angola

A près de deux mois de l’Afrobasket masculin, les incertitudes planent encore sur le pays devant abriter la compétition. Alors que les yeux sont rivés sur l’Angola, qui a manifesté son désir d’organiser la présente édition, après le désistement du Congo, le président de la Fédé de basket, Me Babacar Ndiaye confie, dans un entretien accordé à nos confrères du journal Le Quotidien, qu’une décision officielle n’a pour l’instant été prise par la Fiba.

La liste de l’Equipe nationale féminine pour la préparation de l’Afrobasket vient d’être publiée. Pouvez-vous revenir sur le planning ?

En principe l’Equipe nationale doit entrer en regroupement à partir du 2 juillet prochain. On a appelé le directeur de la Haute compétition pour voir avec lui la dernière mouture de la fiche technique qui a été adoptée. Pour les informations officielles, malheureusement, je ne pourrais pas en donner. Par contre, tout ce que je peux dire, c’est que hier (mardi), le directeur technique a établi une fiche technique sur la base des projets que nous lui avons remis. Mais cela n’a pas encore été validé par le ministre des Sports. C’est pourquoi, je ne peux pas aujourd’hui vous donner le plan de préparation parce que le dossier n’est pas encore définitivement ficelé au niveau du ministère.

Mais la préparation à Dakar a été retenue ?

Effectivement, la préparation pour Dakar est ficelée. Normalement, ça doit être du 2 au 17 juillet prochain. Maintenant pour le reste, j’attends la décision définitive du ministère pour pouvoir communiquer. Je ne veux pas vous donner des informations sur un déplacement de l’Equipe nationale en Italie alors que ce n’était pas officiellement ficelé.

Est-ce qu’on aura un déplacement à l’étranger ?

Je ne peux pas être aussi affirmatif.

Et les matchs amicaux ?

En principe, on aura des matchs amicaux à Dakar. En tout cas, c’est notre souhait. Nous y travaillons et pourquoi ne pas organiser un tournoi chez les filles à Dakar. Je ne peux pas vous donner des informations précises, mais on a des contacts avec certaines fédérations en partance à Bamako. Il leur sera demandé de passer par Dakar pour y jouer des matchs amicaux. Nous avons contacté d’autres fédérations pour des matchs de préparation avant d’aller à Bamako.

Par rapport l’Equipe nationale masculine de basket, est-ce qu’à ce niveau, la date de la préparation est retenue ?

Pour les hommes, nous n’avons pas encore pris de date. Mais nous sommes en train de préparer le dossier. Il y a certains développements qui sont en train de se faire au niveau de l’Afrobasket masculin. Je pense que d’ici quelques jours, vous serez édifiés. La Fiba est en train d’y travailler et devrait en principe nous revenir au plus tard avant la fin de ce mois pour nous donner des informations précises sur le lieu où doit se tenir l’Afrobasket.

On parle de l’Angola ou doit-on s’attendre à un changement ?

On n’a pas encore reçu un courrier officiel nous disant que ce sera en Angola. Aujourd’hui, l’Angola n’a pas encore confirmé qu’elle va organiser cet Afrobasket. Il y a des incertitudes et nous attendons la décision officielle de la Fiba.

Où est-ce que vous en êtes sur les Jeux de la Fran­cophonie ?

Pour les Jeux de la Francophonie, c’est du ressort de l’Etat et non de la fédération. C’est le Cnoss et l’Etat qui prennent en charge et qui organisent tout ce qui est préparation et participation. Maintenant les textes prévoient une préparation de 10 jours, prise en charge par l’Etat. Nous avons jugé que 10 jours sont un peu justes pour bien se préparer. Avant ces 10 jours, nous allons nous préparer, ne serait-ce qu’une préparation externe. Il s’agira de regrouper les joueurs, les donner du transport et à manger, et les permettre de s’entrainer deux fois par jour avant d’entrer en regroupement interne. Il y a une liste qui a été établie par l’entraineur des U25. Avec cette liste, ils pourront démarrer juste après la compétition des Filles parce que la finale du championnat est prévue le 28 juin. Cela va permettre à l’Equipe nationale féminine de pouvoir entrer en regroupement à partir du 2 juillet. Nous ne voulons pas organiser des matchs alors que l’Equipe nationale est en regroupement. La fédération a tout fait pour terminer avant le 2 juillet.

Justement parlant du championnat, en tant que président du Duc, quelle appréciation faites-vous des résultats du club ?

Au moment où je vous parle, rien n’est encore perdu.  Le bilan n’est pas négatif. Les Garçons sont à la Coupe Saint-Michel et ont gagné la demi-finale aller contre l’Asfa. Ils s’apprêtent à jouer le retour le 2 juillet. Si l’équipe se qualifie en finale et gagne la coupe, le bilan sera positif chez les Garçons. Je rappelle que c’est la seule coupe qu’on n’a pas encore gagnée. Donc, c’est vraiment un objectif du club. Chez les Filles, c’est vrai qu’on a perdu la finale de la Coupe du Sénégal de justesse. Mais là aussi, si l’équipe se qualifie en finale et gagne le championnat, la saison aura été bonne. Si une équipe parvient à gagner soit la coupe, soit le championnat, elle aura réussi une bonne saison. Maintenant, la situation est assez inquiétante parce qu’on avait l’habitude de voir le Duc gagner tout le temps. Cependant, elle n’est pas catas­trophique parce qu’on est en course pour la Coupe du Sénégal chez les Garçons et le Championnat chez les Filles. Il faudra, l’année prochaine, voir comment améliorer les performances de l’équipe.

Et le bilan général de la saison ?

Il est satisfaisant. Lorsqu’il y a du bruit, je suis satisfait car cela montre qu’il y a de la passion. Je souhaite seulement que cela soit une passion mesurée et positive. Je l’ai vécue en tant que supporter. A la fin de chaque saison, il y a une pression qui est exercée sur la fédération parce que tous les clubs veulent gagner. Ce sont des investissements qui ont été consentis et à la fin personne ne veut perdre. Je demande à tout un chacun de rester calme et sportif et que le meilleur gagne. On doit bannir la violence sous toutes ses formes. Il faut accepter de perdre. Je demande à la famille du basket de se retrouver autour de l’essentiel à savoir la pratique du basket dans le fair-play. Chacun veut gagner. Je profite de ma qualité de président de la fédération, pour dire qu’aucun club n’est privilégié et ne le sera. Notre ambition est de gérer la basket dans la justice et l’équité. On a essayé de le faire depuis le début de la saison. A partir de ce moment, ce sont les résultats du terrain qui vont compter.

Où en êtes-vous avec le paiement des primes dues aux clubs ?

Notre équipe fédérale a fait ce qu’aucune de ses prédécesseurs à fait s’agissant des paiements des primes dues aux clubs. Nous sommes la seule fédération à avoir intégralement payé toutes les primes dues l’année dernière. Cette année, en début de saison, on a payé toutes les primes dues aux équipes de 2ème Division. En plus, nous avons donné un acompte de 50% pour toutes les équipes de 1ère Division avec l’engagement de solder le reliquat au plus tard avant la fin de la saison. Je rappelle que nous avons trouvé, lors de notre arrivée, des dettes dues aux clubs depuis presque 5 ans. Donc cet engagement, de payer le reliquat restant avant la fin de la saison, sera respecté. Le virement a été fait et l’argent sera normalement disponible en début juillet. Donc avant la fin de la saison, on ne devra aucune dette à un club au titre des récompenses. L’année dernière,  nous avons soldé et donc nous serons la seule fédération à avoir pour chaque année, payé intégralement les primes dues aux clubs.

 

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